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Le Regard du diable (See No Evil)

É.-U. 2006. Drame d'horreur de Gregory Dark avec Kane, Samantha Noble, Christine Vidal. Des jeunes criminels condamnés à nettoyer un hôtel désaffecté affrontent un tueur psychopathe qui squatte les lieux. Récit archiconvenu se complaisant dans la violence sadique. Dialogues pauvres. Réalisation musclée. Présence imposante du lutteur professionnel Kane, dans son premier rôle au grand écran. (sortie en salle: 20 novembre 2006)

16 ans + (violence, horreur)
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Le Regard du diable (See No Evil)

16 ans + (violence, horreur) 16 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2006. Drame d'horreur de Gregory Dark avec Kane, Samantha Noble, Christine Vidal.

Des jeunes criminels condamnés à nettoyer un hôtel désaffecté affrontent un tueur psychopathe qui squatte les lieux. Récit archiconvenu se complaisant dans la violence sadique. Dialogues pauvres. Réalisation musclée. Présence imposante du lutteur professionnel Kane, dans son premier rôle au grand écran. (sortie en salle: 20 novembre 2006)

Genre :
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Durée :
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Scénario :
Huit jeunes criminels des deux sexes participent à un programme de travaux communautaires, qui consiste à nettoyer un hôtel désaffecté envahi par la vermine. Ils deviennent aussitôt la proie de Jacob Goodnight, un tueur psychopathe haut de sept pieds, qui squatte les lieux. Il y a quatre ans, Goodnight a tranché d'un coup de hache le bras du policier aujourd'hui chargé de la surveillance des jeunes, après que celui-ci l'eut atteint d'un projectile à la tête. Tout en cherchant à se venger du flic, l'assassin élimine un à un les intrus, avant de leur arracher les yeux. Étrangement, Goodnight semble vouloir épargner la jeune Kira, qui arbore dans son dos un tatouage représentant une croix.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisateur de films pour adultes reconverti depuis quelques années dans le vidéoclip, Gregory Dark (alias Gregory Hippolyte Brown) signe avec SEE NO EVIL un drame d'horreur primaire aux contours peu raffinés. Les formules éculées du genre (immeuble décrépit et glauque, références religieuses, etc.) font bon ménage avec des jeunes personnages creux qui débitent des dialogues d'une rare indigence. Cela dit, les amateurs de gore et de violences sadiques y trouveront sans doute leur compte. D'autant plus que la réalisation s'avère musclée et parfois percutante, à défaut d'être très innovatrice. En outre, Dark parvient à mettre en valeur la présence imposante du lutteur professionnel Kane qui, dans son premier rôle au grand écran, confère une humanité douloureuse à son personnage pourtant archétypé. Le reste de la distribution se révèle très inégal.

Texte : Louis-Paul Rioux

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