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Le Poséidon (Poseidon)

É.-U. 2006. Film catastrophe de Wolfgang Petersen avec Kurt Russell, Josh Lucas, Jacinda Barrett. Dans un paquebot renversé par une vague gigantesque, quelques survivants s'efforcent d'atteindre la surface. Remake luxueux mais sans finesse d'un film de 1972. Intrigue mince prenant la forme d'une haletante course à obstacles. Personnages à peine esquissés. Réalisation dynamique et spectaculaire. Interprétation vigoureuse.

13 ans +
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Le Poséidon (Poseidon)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Film catastrophe de Wolfgang Petersen avec Kurt Russell, Josh Lucas, Jacinda Barrett.

Dans un paquebot renversé par une vague gigantesque, quelques survivants s'efforcent d'atteindre la surface. Remake luxueux mais sans finesse d'un film de 1972. Intrigue mince prenant la forme d'une haletante course à obstacles. Personnages à peine esquissés. Réalisation dynamique et spectaculaire. Interprétation vigoureuse.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Mark Protosevich
D'après le roman de Paul Gallico
Photographie :
Musique :
Montage :
Alors que les célébrations de la nouvelle année battent leur plein à bord du Poseidon, une gigantesque vague frappe de plein fouet le paquebot, qui chavire complètement. Les survivants de la catastrophe se regroupent autour du capitaine, dans l'attente d'hypothétiques secours. Craignant de périr, une dizaine de naufragés décident plutôt de trouver le chemin de la surface. Parmi eux se trouve l'ancien maire de New York, qui fut jadis pompier, flanqué de sa fille et du petit ami de cette dernière. On compte également un joueur professionnel, une mère célibataire et son gamin, un architecte gay, une passagère clandestine et le serveur qui la cachait à bord.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien servi par un budget et des moyens techniques imposants, Wolfgang Petersen s'est attaqué à ce remake d'un classique du cinéma catastrophe des années 1970 avec beaucoup de fougue, mais bien peu de finesse. L'intrigue se présente comme une haletante course à obstacles (et contre la montre) conçue pour exploiter au maximum le potentiel de suspense des situations, au mépris, le plus souvent, de la plus élémentaire vraisemblance. Dans un tel contexte, les rares tentatives du scénariste d'approfondir les relations entre les personnages s'avèrent dérisoires. Cela dit, les spectateurs disposés à faire fi des limites dramatiques du projet trouveront de quoi satisfaire leur goût pour le spectacle et les sensations fortes. Dynamique au possible, la réalisation profite d'effets spéciaux impressionnants. Quant aux interprètes, ils font montre de vigueur, à défaut de nuance.

Texte : Martin Girard

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