L’AVIS DE MEDIAFILM

Onze ans après avoir incarné le président des États-Unis dans THE AMERICAN PRESIDENT, Michael Douglas revient à la Maison-Blanche, cette fois dans la peau d'un agent secret épris de la Première Dame. Cela dit, THE SENTINEL est aussi loin de la réalité que ne l'était la fantaisie politico-romantique de Rob Reiner. En plus d'être encombrée de trop nombreuses invraisemblances, l'intrigue ne parvient jamais à générer le suspense souhaité, notamment en raison d'une construction narrative capricieuse et arbitraire. On doit donc se contenter d'apprécier de façon isolée les quelques scènes de poursuite, d'évasions périlleuses ou d'affrontements qui rehaussent le niveau très moyen de l'ensemble. Une réalisation plus inventive et percutante n'aurait pas nui, mais le vétéran de la télévision Clark Johnson s'en tient aux recettes éprouvées des séries policières du petit écran. Les interprètes jouent de façon satisfaisante, sans plus.

Texte : Martin Girard