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La Planète blanche

Fr. 2006. Documentaire de Thierry Ragobert, Thierry Piantanida . Exploration de la faune Arctique à l'heure où celle-ci est menacée par d'importants changements climatiques. Commentaire assorti de touches poétiques. Message écologique livré avec nuance. Prises de vues remarquables. Musique envahissante.

Général
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La Planète blanche (La Planète blanche)

Général Général

Fr. 2006. Documentaire de Thierry Ragobert, Thierry Piantanida .

Exploration de la faune Arctique à l'heure où celle-ci est menacée par d'importants changements climatiques. Commentaire assorti de touches poétiques. Message écologique livré avec nuance. Prises de vues remarquables. Musique envahissante.

Les changements climatiques affectent grandement les paysages de glace et de neige de l'Arctique. Au rythme des saisons, les réalisateurs Thierry Ragobert et Thierry Piantanida ont exploré les rituels alimentaires et migratoires des caribous, ours polaires, phoques et bélugas du Grand Nord, confrontés à ces nouvelles réalités. Rompues à un climat impitoyable et à une terre souvent hostile, ces espèces animales doivent en effet composer avec les nouveaux obstacles et périls provoqués par la disparition, à une vitesse fulgurante, de milliers de kilomètres carrés de banquise.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La popularité du documentaire animalier destiné au grand écran ne se dément pas mais le genre, auquel nous sommes désormais familiers, commence à fleurer la recette. En fait foi LA PLANÈTE BLANCHE. Dans la lignée de LA MARCHE DE L'EMPEREUR et LE PEUPLE MIGRATEUR, ce nouveau manifeste écologique éclaire la nature sous un jour plus poétique que scientifique. De fait, ce portrait de l'Arctique se compose d'une succession de scènes époustouflantes qui, tout en célébrant sa grandeur, nous sensibilisent à sa fragilité. S'il donne l'alarme quant aux effets des changements climatiques sur la faune, et plus particulièrement sur les ours polaires, les auteurs optent dans leur illustration du phénomène pour une certaine retenue, voire un militantisme discret. Complice incontournable des documentaristes animaliers depuis le succès de MICROCOSMOS, Bruno Coulais recouvre le film d'une partition lourde et envahissante.

Texte : André Lavoie

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