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La Peau et les os après...

Can. 2006. Documentaire de Hélène Bélanger . Une cinéaste ayant inspiré en 1987 un film sur l'anorexie refait le point sur la question en compagnie d'amies qui ont souffert de cette maladie. Suite inspirée et sensible de «La Peau et les os». Réflexion probante sur l'évolution des connaissances dans le domaine depuis vingt ans. Traitement parfois appuyé. Témoignages émouvants et d'une grande franchise. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Général
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La Peau et les os après... (La Peau et les os après...)

Général Général

Can. 2006. Documentaire de Hélène Bélanger .

Une cinéaste ayant inspiré en 1987 un film sur l'anorexie refait le point sur la question en compagnie d'amies qui ont souffert de cette maladie. Suite inspirée et sensible de «La Peau et les os». Réflexion probante sur l'évolution des connaissances dans le domaine depuis vingt ans. Traitement parfois appuyé. Témoignages émouvants et d'une grande franchise. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
En 1987, la réalisatrice Johanne Prégent tournait une docu-fiction, LA PEAU ET LES OS, qui traitait d'une maladie alors méconnue: l'anorexie. Hélène Bélanger-Martin y campait une adolescente atteinte de ce mal, s'inspirant en fait de sa propre expérience. Devenue depuis réalisatrice et mère de famille, elle réunit dans une maison de campagne des amies qui ont traversé la même épreuve qu'elle. Avec franchise, et souvent pour la première fois, Isabelle, Marlène et Annie, qu'Hélène a connue au moment du tournage du film de Prégent, parlent de ce qu'elles ont vécu. Leur retour vers le passé est mis en perspective par le témoignage de Charlotte, 17 ans, qui raconte son enfer quotidien lié à l'anorexie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Vingt ans après LA PEAU ET LES OS, Hélène Bélanger-Martin, qui en était la figure centrale, rend un vibrant hommage à son auteure Johanne Prégent, tout en proposant un contrepoint au film de cette dernière. La facture est cependant différente, plus proche en fait du journal intime. Aux réflexions de la cinéaste, formulées dans un cadre rural d'une beauté apaisante, s'entremêlent celles de survivantes, de personnes impliquées dans le film antérieur, enfin d'une adolescente en pleine tourmente, qui leur tend un miroir. Les allers-retours entre le passé et le présent donnent la mesure du difficile chemin parcouru, et des tabous tenaces qu'inspirent encore l'anorexie. La cinéaste recourt parfois à des métaphores un peu lourdes (elle se filme au fond d'un trou ou feint la noyade) afin d'illustrer les ravages de la maladie. Or, ce sont davantage les confidences émouvantes de ses amies, ainsi que son étonnant face-à-face avec sa mère, qui constituent les véritables temps forts du film.

Texte : André Lavoie

Revue de presse

Quand l'anorexie nous rentre dans le corps

Documentaire tourné avec finesse, intelligence et sensibilité, LA PEAU ET LES OS APRÈS... nous rentre dans le corps à cent à l'heure, provoque bien des émotions et des réflexions chez le spectateur. On en ressort en en sachant plus sur l'anorexie, mais aussi avec une certaine lueur dans l'âme.
Peau et les os après..., La Hélène Bélanger

Pour mieux comprendre les troubles alimentaires

(Les) témoignages sont au coeur de LA PEAU ET LES OS... APRÈS. Hélène Bélanger-Martin se met également en scène dans des images métaphoriques - sous l'eau ou dans un trou de sable - qui traduisent la détresse et la solitude des personnes aux prises avec un trouble alimentaire. Malheureusement, on parle peu de guérison. De ce qui a permis à chacune de changer leur relation avec la nourriture. On voudrait en savoir plus sur leur cheminement et sur leur après-anorexie. Alors que des scènes se voulant chocs manquent leur cible, d'autres sont belles et inspirantes. (...) En 1988, Johanne Prégent exposait une maladie méconnue. En 2006, Hélène Bélanger tente de mieux la faire comprendre. Son film est utile et touchant. Même s'il en dit peu sur le processus de guérison.
Peau et les os après..., La Hélène Bélanger

Après l'anorexie

L'émotion qui se dégage de ce documentaire tient d'abord au fait que ces femmes abordent leur maladie avec autant de franchise que de retenue; elles ne sont pas là pour déballer leur sac ou régler des comptes. Même chose avec la mère de la réalisatrice, dans un curieux face-à-face qui n'a rien de cinématographique (...), où les questions, écrites à l'avance et livrées sans spontanéïté, suscitent des réponses cérébrales venant d'une femme nullement prête à se dévoiler à la caméra.
Peau et les os après..., La Hélène Bélanger

Entre démystification et auto guérison

N’affichant aucune fausse pudeur, Hélène Bélanger-Martin n’hésite pas à tourner la caméra vers elle pour capter ses propres moments de retour vers cette maladie qui l’a affligée. (...) Voilà un beau documentaire, qui ne se limite pas à une caméra fixée dans un salon. Les mises en scènes, souvent simples, sont efficaces. Dans un tel documentaire, ce qu'il faut retenir est dans ce qui se dit, ce qui se vit et il se vit beaucoup de choses dans ce film.
Peau et les os après..., La Hélène Bélanger

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