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La Nativité (The Nativity Story)

É.-U. 2006. Drame biblique de Catherine Hardwicke avec Keisha Castle-Hugues, Oscar Isaac, Shohreh Aghdashloo. Les circonstances extraordinaires entourant la naissance de Jésus. Oeuvre belle mais d'une puissance dramatique inégale. Récit respectueux du texte biblique. Traitement indécis alternant entre naturalisme et expressionnisme. Réalisation élégante. Bons interprètes. (sortie en salle: 1 décembre 2006)

Général
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La Nativité (The Nativity Story)

Général Général

É.-U. 2006. Drame biblique de Catherine Hardwicke avec Keisha Castle-Hugues, Oscar Isaac, Shohreh Aghdashloo.

Les circonstances extraordinaires entourant la naissance de Jésus. Oeuvre belle mais d'une puissance dramatique inégale. Récit respectueux du texte biblique. Traitement indécis alternant entre naturalisme et expressionnisme. Réalisation élégante. Bons interprètes. (sortie en salle: 1 décembre 2006)

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En rentrant de sa journée aux champs, Marie apprend que son père a consenti à son mariage avec le charpentier Joseph, qu'elle connaît à peine. Peu après, l'archange Gabriel annonce à la jeune fille qu'elle porte en elle le fils de Dieu. À son retour de chez sa cousine, où elle avait trouvé refuge, son ventre arrondi provoque un scandale. Joseph, qui menace de la répudier, reçoit en rêve la visite de Gabriel, qui l'informe de sa mission et le rassure sur la vertu de sa promise. Le bonheur du couple enfin soudé est de courte durée. En effet, Hérode, qui craint la réalisation de la prophétie de l'Ancien Testament annonçant la venue d'un nouveau roi, resserre son emprise sur ses sujets. Au même moment, un recensement national force Joseph à marcher avec sa femme jusqu'à Bethléem, direction également prise par trois mages guidés par une étoile.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Contrairement à Mel Gibson, qui proposait en 2003 une lecture fiévreuse et violente de la «Passion», l'Américaine Catherine Hardwicke (THIRTEEN) a privilégié pour THE NATIVITY STORY une illustration sobre, naturaliste et plutôt solennelle des circonstances entourant la naissance du Christ. En mettant l'accent sur l'oppression des paysans et l'innocence du couple élu, mais en restant très fidèle au texte. Tout au plus risque-t-elle quelques touches d'humour lorsque sa caméra se pose sur les mages, et de grandiloquence lorsque nous sommes en présence du roi Hérode. Or, à défaut d'intensifier ou d'éclairer l'histoire de Marie et Joseph, ces apartés au traitement expressionniste la déparent et lui enlèvent un peu de sa puissance dramatique. La mise en scène élégante, avare de gros plans, est riche en tableaux dans lesquels les acteurs, au jeu retenu, se déplacent avec grâce. La jeune Keisha Castle-Hugues domine la distribution avec sa composition d'une Marie au caractère affirmé.

Texte : Martin Bilodeau

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