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La Malédiction (Coisa Ruim)

Port. 2006. Drame d'horreur de Tiago Guedes, Frederico Serra avec Adriano Luz, Manuela Couto, Sara Carinhas. Ayant hérité d'un manoir rural, une famille est stupéfaite d'apprendre que le lieu est hanté par ses ancêtres. Prémisse prometteuse mais inaboutie. Suspense opérant par intermittence. Réalisation soignée. Interprétation dans la note.

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La Malédiction (Coisa Ruim)

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Port. 2006. Drame d'horreur de Tiago Guedes, Frederico Serra avec Adriano Luz, Manuela Couto, Sara Carinhas.

Ayant hérité d'un manoir rural, une famille est stupéfaite d'apprendre que le lieu est hanté par ses ancêtres. Prémisse prometteuse mais inaboutie. Suspense opérant par intermittence. Réalisation soignée. Interprétation dans la note.

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Par crainte de voir son épouse Katherine sombrer dans le désespoir après qu'elle eut accouché d'un enfant mort-né, le diplomate américain Robert Thorn se laisse convaincre par le prêtre de la maternité d'adopter le poupon d'une femme morte en couches. Cinq années passent. Désormais établie en Grande-Bretagne, la famille Thorn est témoin d'événements insolites et de tragédies mystérieuses, qui se produisent autour de Damien, enfant taciturne avec lequel Katherine communique difficilement. L'arrivée d'une nouvelle gouvernante, qui survient après le suicide de la précédente, aggrave l'apathie de Damien, en qui Robert, mis en garde par un prêtre, voit désormais l'incarnation de l'Antéchrist.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce remake boursouflé d'un drame fantastique datant de 1976 apparaît comme un symptôme supplémentaire de la crise d'inspiration aiguë qui secoue présentement Hollywood. De fait, John Moore (BEHIND ENEMY LINES, FLIGHT OF THE PHOENIX) et le scénariste David Seltzer, qui avait écrit le film original, s'évertuent, à travers un récit mécanique, à rendre crédible et terrifiante une intrigue invraisemblable, où les attentats du World Trade Center et le tsunami en Asie (entre autres) sont interprétés comme des signes annonciateurs de l'Armageddon. Une hypothèse fumeuse que la réalisation ostentatoire tente de valider au moyen de décors surdimensionnés, d'effets visuels à la pelle et de scènes d'horreur racoleuses. Même l'excellent Liev Schreiber (THE MANCHURIAN CANDIDATE), entouré d'une distribution compétente, donne l'impression de ne pas y croire.

Texte : Martin Bilodeau

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