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La Fontaine (The Fountain)

É.-U. 2006. Drame fantastique de Darren Aronofsky avec Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn. À travers les âges, un conquistador, un chercheur et un voyageur de l'espace voient leurs destinées affectives s'entrecroiser. Récit dense, complexe et exigeant. Mise en scène inventive et soignée. Effets visuels remarquables. H. Jackman attachant. (sortie en salle: 22 novembre 2006)

13 ans +
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La Fontaine (The Fountain)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Drame fantastique de Darren Aronofsky avec Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn.

À travers les âges, un conquistador, un chercheur et un voyageur de l'espace voient leurs destinées affectives s'entrecroiser. Récit dense, complexe et exigeant. Mise en scène inventive et soignée. Effets visuels remarquables. H. Jackman attachant. (sortie en salle: 22 novembre 2006)

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Scientifique spécialisé dans les expériences sur le vieillissement, Tommy cherche désespérément un remède pour guérir sa femme Izzy, atteinte d'un cancer du cerveau en phase terminale. La jeune femme a par ailleurs mis en chantier un roman décrivant les aventures au pays des Mayas du conquistador Tomas, mandaté par la reine Isabelle pour trouver l'Arbre de Vie qui, selon la légende, assurerait la jeunesse éternelle. Au XXVIe siècle, ayant réussi à mettre la main sur cette convoitée fontaine de jouvence, Tommy, devenu Tom Creo, vit diverses aventures dans son véhicule spatial en forme de bulle translucide, tout en se remémorant sa vie avec sa chère Izzy, cinq siècles plus tôt.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Darren Aronofsky se considère moins comme un cinéaste que comme un tisserand qui intègre à une trame narrative les nombreux sujets qui le préoccupent. Dans THE FOUNTAIN, il a mis son intérêt pour la neurologie, l'Inquisition espagnole et les voyages intersidéraux au service d'un récit à la fois dense et intrigant, manoeuvrant habilement ses allers-retours entre trois époques différentes. Cependant, les virages, souvent abrupts, exigent des spectateurs un certain degré d'attention et d'implication. Reconnu pour ses univers hallucinés au «trash» sophistiqué, le cinéaste va au bout de sa proposition et crée au moyen d'une mise en scène inventive et soignée un monde visuellement riche et cohérent. Les séquences futuristes sont particulièrement réussies. Figure de proue du film, Hugh Jackman se révèle fort attachant dans un triple rôle. Quant à Rachel Weisz, épouse du cinéaste à la ville, elle défend du mieux qu'elle peut un personnage aux contours moins bien dessinés.

Texte : Michel Defoy

COMMENTAIRES

20 février 2021, 22:31:33

Par : David Boisvert, Montreal

Grand Film concept complexe et magnifique. Musique envoutante. Direction photo sublime. Realistation intelligente. Ce grand film ne peut être coté (4) quand un navet comme FACE OFF de John Woo est coté (3). No offence

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

«Fountain», je ne boirai pas...

Indubitablement emphatique et fumeux, THE FOUNTAIN brode sur trois époques autour du thème de «la quête de la fontaine de jouvence». Tour à tour conquistador et reine, scientifique et épouse malade, astronaute et poussière d'étoile, les protagonistes ­ qu'incarnent avec force regards éperdus et gestes affectés Hugh Jackman et Rachel Weisz ­ se débattent dans des considérations onirico-philosophico- mystico-psychédélico-environnementalo-existentiellles, qui désolent plus qu'elles n'envoûtent. L'échec du projet est d'autant plus implacable qu'Aronofsky ne se départit jamais d'un sérieux et d'une solennité qui finissent de le lester.

Fontaine, La Darren Aronofsky

Source de lumière

Le cinéaste amalgame avec passablement de succès trois récits se déroulant à des époques distinctes. Cet exercice de haute voltige amène le spectateur à se livrer à une gymnastique mentale stimulante, laquelle est loin de s'arrêter avec le générique final. Plasticien méticuleux, Aronofsky crée par ailleurs un univers visuel foisonnant, qui trouve ses tableaux les plus marquants dans le remarquable segment futuriste.

Fontaine, La Darren Aronofsky

Flowing Across Time and Space, 'Fountain' Fails Nobly

Darren Aronofsky's THE FOUNTAIN is a noble, shipwrecked folly: a passionately crafted meditation on love and human vanity that stars Hugh Jackman as a conquistador, a research scientist, and an interstellar holy man in a bubble with a tree. (...) Aronofsky's directorial style - a dazzling anti realism, heavy on the editing - shuts deeper meaning out. Instead, he has made a heroic poem that's stronger on hyperbole than lyricism.

Fontaine, La Darren Aronofsky

Flatulent Dissertation

Early in THE FOUNTAIN, writer-director Darren Aronofsky's flatulent dissertation on the benefits of dying, someone says, "Death is the path to awe." Aw, shucks, isn't that what suicide bombers are led to believe?

Fontaine, La Darren Aronofsky

Turgid and Incoherent

Greeted by booing at its first press unspooling (Venise), pic's hippy trippy space odyssey-meets-contempo-weepy-meets-conquistador caper starring Hugh Jackman and Rachel Weisz suffers from a turgid script and bears all the signs of edit-suite triage to produce a still-incoherent 95 minutes.

Fontaine, La Darren Aronofsky

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