É.-U. 2006. Drame fantastique de Darren Aronofsky avec Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn. À travers les âges, un conquistador, un chercheur et un voyageur de l'espace voient leurs destinées affectives s'entrecroiser. Récit dense, complexe et exigeant. Mise en scène inventive et soignée. Effets visuels remarquables. H. Jackman attachant. (sortie en salle: 22 novembre 2006)
À travers les âges, un conquistador, un chercheur et un voyageur de l'espace voient leurs destinées affectives s'entrecroiser. Récit dense, complexe et exigeant. Mise en scène inventive et soignée. Effets visuels remarquables. H. Jackman attachant. (sortie en salle: 22 novembre 2006)
Darren Aronofsky se considère moins comme un cinéaste que comme un tisserand qui intègre à une trame narrative les nombreux sujets qui le préoccupent. Dans THE FOUNTAIN, il a mis son intérêt pour la neurologie, l'Inquisition espagnole et les voyages intersidéraux au service d'un récit à la fois dense et intrigant, manoeuvrant habilement ses allers-retours entre trois époques différentes. Cependant, les virages, souvent abrupts, exigent des spectateurs un certain degré d'attention et d'implication. Reconnu pour ses univers hallucinés au «trash» sophistiqué, le cinéaste va au bout de sa proposition et crée au moyen d'une mise en scène inventive et soignée un monde visuellement riche et cohérent. Les séquences futuristes sont particulièrement réussies. Figure de proue du film, Hugh Jackman se révèle fort attachant dans un triple rôle. Quant à Rachel Weisz, épouse du cinéaste à la ville, elle défend du mieux qu'elle peut un personnage aux contours moins bien dessinés.
Texte : Michel Defoy
Gilles Renault - Libération
Indubitablement emphatique et fumeux, THE FOUNTAIN brode sur trois époques autour du thème de «la quête de la fontaine de jouvence». Tour à tour conquistador et reine, scientifique et épouse malade, astronaute et poussière d'étoile, les protagonistes qu'incarnent avec force regards éperdus et gestes affectés Hugh Jackman et Rachel Weisz se débattent dans des considérations onirico-philosophico- mystico-psychédélico-environnementalo-existentiellles, qui désolent plus qu'elles n'envoûtent. L'échec du projet est d'autant plus implacable qu'Aronofsky ne se départit jamais d'un sérieux et d'une solennité qui finissent de le lester.
Michel Defoy - Voir
Le cinéaste amalgame avec passablement de succès trois récits se déroulant à des époques distinctes. Cet exercice de haute voltige amène le spectateur à se livrer à une gymnastique mentale stimulante, laquelle est loin de s'arrêter avec le générique final. Plasticien méticuleux, Aronofsky crée par ailleurs un univers visuel foisonnant, qui trouve ses tableaux les plus marquants dans le remarquable segment futuriste.
Ty Burr - The Boston Globe
Darren Aronofsky's THE FOUNTAIN is a noble, shipwrecked folly: a passionately crafted meditation on love and human vanity that stars Hugh Jackman as a conquistador, a research scientist, and an interstellar holy man in a bubble with a tree. (...) Aronofsky's directorial style - a dazzling anti realism, heavy on the editing - shuts deeper meaning out. Instead, he has made a heroic poem that's stronger on hyperbole than lyricism.
Ray Bennett - The Hollywood Reporter
Early in THE FOUNTAIN, writer-director Darren Aronofsky's flatulent dissertation on the benefits of dying, someone says, "Death is the path to awe." Aw, shucks, isn't that what suicide bombers are led to believe?
Leslie Felperin - Variety
Greeted by booing at its first press unspooling (Venise), pic's hippy trippy space odyssey-meets-contempo-weepy-meets-conquistador caper starring Hugh Jackman and Rachel Weisz suffers from a turgid script and bears all the signs of edit-suite triage to produce a still-incoherent 95 minutes.
Par : David Boisvert, Montreal
Grand Film concept complexe et magnifique. Musique envoutante. Direction photo sublime. Realistation intelligente. Ce grand film ne peut être coté (4) quand un navet comme FACE OFF de John Woo est coté (3). No offence
J'attribue à ce film la Cote