It. 2006. Thriller de Giuseppe Tornatore avec Ksenia Rappoport, Michele Placido, Claudia Gerini. En Italie, une immigrante ukrainienne se fait embaucher comme femme de ménage par une riche famille mystérieusement reliée à son passé. Intrigue vigoureuse et bien troussée. Mise en scène solide et délibérément voyante. Jeu puissant mais contenu de K. Rappoport. (sortie en salle: 4 avril 2008)
En Italie, une immigrante ukrainienne se fait embaucher comme femme de ménage par une riche famille mystérieusement reliée à son passé. Intrigue vigoureuse et bien troussée. Mise en scène solide et délibérément voyante. Jeu puissant mais contenu de K. Rappoport. (sortie en salle: 4 avril 2008)
Après quelques opus honnêtes mais mal accueillis (LA LÉGENDE DE 1900, MALENA), Giuseppe Tornatore revient en force avec ce thriller psychologique vigoureux et bien troussé, dont les thèmes et la mise en scène, solide et délibérément voyante, évoquent tantôt le Polanski de RÉPULSION, tantôt le Kubrick de EYES WIDE SHUT. Le scénario entretient habilement le secret de son héroïne, révélant ici et là, au moyen de flash-backs stroboscopiques, des indices permettant au spectateur de reconstituer le puzzle de son histoire, au carrefour de l'intime, du social et du politique. Abstraction faite d'un dénouement mélodramatique à l'excès, LA FEMME INCONNUE constitue une réussite évidente. Celle-ci est attribuable, et pas que dans une moindre mesure, à l'interprétation puissante mais contenue de Ksenia Rappoport, dont le regard, tour à tour d'ange brisé et de démon vengeur, ouvre le film sur toutes sortes de fascinantes pistes de lecture.
Texte : Martin Bilodeau
Martin Bilodeau - Le Devoir
(...) nous avons affaire ici à un thriller psychologique tendu et bien troussé, porté avant tout par la solide interprétation (...) de Ksenia Rappoport. (...) un passionnant jeu de chat et de souris, que Tornatore met en scène avec vigueur, en soignant la forme et en forgeant un climat à la LES YEUX GRAND FERMÉS.
Deborah Young - Variety
Well-cast in supporting roles are the cream of Italian cinema, from Gerini and Favino (...). A monstrously made-up Placido gleefully throws himself into the role of Irina's brutal torturer (...). Pompously solemn at times, at others sinisterly noirish, pic is tarted up with an invasive Ennio Morricone score.
Manon Dumais - Voir
Au gré d'une mise en scène certes appuyée mais diablement efficace, (...) Giuseppe Tornatore dévoile graduellement le passé d'Irina en nous mitraillant de flash-back, lesquels rendent alors les motivations du personnage encore plus mystérieuses (...). Bref, un thriller hautement captivant et réussi.