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La Doublure

Fr. 2006. Comédie de Francis Veber avec Gad Elmaleh, Alice Taglioni, Daniel Auteuil. Un voiturier sans envergure doit cohabiter avec la belle maîtresse d'un milliardaire afin d'épargner à celui-ci un onéreux divorce. Production routinière exploitant les marottes de l'auteur. Récit cahoteux. Mise en scène fonctionnelle. Distribution solide, malgré un D. Auteuil caricatural. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Général
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La Doublure (La Doublure)

Général Général

Fr. 2006. Comédie de Francis Veber avec Gad Elmaleh, Alice Taglioni, Daniel Auteuil.

Un voiturier sans envergure doit cohabiter avec la belle maîtresse d'un milliardaire afin d'épargner à celui-ci un onéreux divorce. Production routinière exploitant les marottes de l'auteur. Récit cahoteux. Mise en scène fonctionnelle. Distribution solide, malgré un D. Auteuil caricatural. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Croqué en pleine rue par un photographe en compagnie de la top modèle Elena, le milliardaire Pierre Levasseur feint l'innocence auprès de son épouse. Craignant un divorce onéreux, son avocat le convainc de retrouver François Pignon, le jeune voiturier apparaissant par hasard sur la photo compromettante, afin de lui faire jouer le jeu du couple uni avec la maîtresse compromise. Laquelle, en échange de sa participation, obtient la garantie que Pierre quittera bientôt sa femme. Elena emménage donc chez le candide François, d'où des détectives les suivent à la trace, l'un embauché par monsieur pour veiller au grain, l'autre engagé par madame afin de prouver l'imposture. Les choses se compliquent lorsque le mannequin se prend d'affection pour Pignon et intervient dans sa vie sentimentale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les films de Francis Veber sont généralement conçus sur le même modèle: la rencontre de personnages aux antipodes, de la complicité forcée desquels découlent une série de situations cocasses. Rien de bien neuf dans LA DOUBLURE, sinon qu'en misant cette fois sur un tandem homme-femme, Veber, qui nous a habitués à des mécaniques bien huilées, semble avoir perdu un peu de sa maîtrise. Comment expliquer autrement l'incohérence du fil temporel, les développements hâtifs ou inexpliqués de l'intrigue, et le montage à la hache, qui met tous ces défauts en évidence? En outre, il manque à la mise en scène fonctionnelle l'élégance de celle du DÎNER DE CONS, où le regretté Jacques Villeret tenait le rôle de François Pignon - nom que Veber donne au dindon de toutes ses farces. Dans ce registre semi-dramatique, Gad Elmaleh se montre à la hauteur, tout comme l'ensemble de la distribution. À l'exception toutefois de Daniel Auteuil, ex-Pignon du PLACARD, qui ici en fait des tonnes.

Texte : Martin Bilodeau

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