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La Couleur du crime (Freedomland)

É.-U. 2006. Drame policier de Joe Roth avec Julianne Moore, Samuel L. Jackson, Edie Falco. Le climat s'envenime dans une cité peuplée d'Afro-Américains après qu'une mère de race blanche eut déclaré que son enfant y a été kidnappé. Sujet original et pertinent aux implications délicates. Traitement narratif inhabituel, propice aux monologues. Tension soutenue. Mise en scène tape-à-l'oeil. Excellente composition d'E. Falco.

13 ans + (violence)
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La Couleur du crime (Freedomland)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2006. Drame policier de Joe Roth avec Julianne Moore, Samuel L. Jackson, Edie Falco.

Le climat s'envenime dans une cité peuplée d'Afro-Américains après qu'une mère de race blanche eut déclaré que son enfant y a été kidnappé. Sujet original et pertinent aux implications délicates. Traitement narratif inhabituel, propice aux monologues. Tension soutenue. Mise en scène tape-à-l'oeil. Excellente composition d'E. Falco.

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Réalisation :
À Dempsy, petite ville du New Jersey peuplée à majorité d'Afro-Américains, une émeute menace d'éclater le jour où Brenda, une jeune mère de race blanche, déclare que son enfant de quatre ans y a été kidnappé. Lorenzo Council, le détective chargé de l'enquête, tente à la fois de contenir la grogne interraciale, envenimée par un déploiement policier qu'il juge abusif, et de décoder la déposition obscure de Brenda, qu'il sent porteuse d'un lourd secret. L'intervention de Karen, leader d'une vigile spécialisée dans la recherche d'enfants disparus, l'aide à faire accélérer l'enquête, mais la situation à Dempsy a eu le temps de s'aggraver.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À première vue routinière et désincarnée, FREEDOMLAND est en vérité une oeuvre originale et pertinente, qui aurait pu l'être davantage, eut-elle été dépouillée des effets tape-à-l'oeil de la mise en scène. L'intrigue policière est avant tout prétexte au brossage d'un sombre tableau social portant sur le racisme, la violence, l'exclusion et la misère, phénomènes que les expériences des trois figures principales éclairent, chacune à leur façon. Si bien qu'en dépit d'une tension soutenue, on a par moments l'impression de regarder trois films comprimés en un seul. Le scénario de Richard Price (SEA OF LOVE, CLOCKERS) emprunte au film noir et à son ancêtre, la tragédie grecque. D'où la profusion de monologues confessionnels, notamment chez le personnage de Julianne Moore, qui campe avec fébrilité une sorte de Médée contemporaine. Si le jeu de Samuel L. Jackson est à la hauteur des attentes, celui d'Edie Falco est supérieur, à tous égards.

Texte : Martin Bilodeau

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