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L'Homme de paille (The Wicker Man)

All. 2006. Drame d'horreur de Neil LaBute avec Nicolas Cage, Kate Beahan, Ellen Burstyn. En enquêtant sur la disparition d'une fillette dans une île au large de l'état de Washington, un policier découvre que les habitants s'adonnent à des rites païens. Futile remake d'un film de 1974. Scénario insolite manquant d'audace. Propos misogyne. Réalisation terne. Musique envahissante. Interprétation apathique. (sortie en salle: 1 septembre 2006)

13 ans +
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L'Homme de paille (The Wicker Man)

13 ans + 13 ans +

All. 2006. Drame d'horreur de Neil LaBute avec Nicolas Cage, Kate Beahan, Ellen Burstyn.

En enquêtant sur la disparition d'une fillette dans une île au large de l'état de Washington, un policier découvre que les habitants s'adonnent à des rites païens. Futile remake d'un film de 1974. Scénario insolite manquant d'audace. Propos misogyne. Réalisation terne. Musique envahissante. Interprétation apathique. (sortie en salle: 1 septembre 2006)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Alors qu'il peine à se remettre de la mort d'une fillette dans un accident de la route, le policier Edward Malus reçoit une lettre de Willow, une ancienne flamme. Celle-ci le supplie de retrouver sa fille Rowan, qui aurait disparu à Summersisle, une île au large de l'État de Washington. Débarqué seul dans ce lieu isolé, Malus découvre une population essentiellement féminine, aux coutumes d'un autre siècle, qui s'adonne à d'inquiétants rites païens sous la gouverne de la charismatique Soeur Summersisle. Même Willow semble être sous l'emprise de la prêtresse-sorcière. Bientôt, Malus craint que la petite Rowan ne soit retenue prisonnière pour être offerte en sacrifice.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il serait vain de chercher à comprendre pourquoi ce remake dérisoire d'un modeste film-culte de 1974 a été mis en chantier. Surtout par un cinéaste de la trempe de Neil LaBute (IN THE COMPANY OF MEN, POSSESSION). Celui-ci a transposé l'action du film de Robin Hardy, originalement campée en Écosse, dans l'État de Washington, assimilé le culte païen à la sorcellerie et fait peser sur son héros une culpabilité à la VERTIGO. Exception faite de quelques touches insolites bien amenées, le récit manque singulièrement d'audace et d'inventivité, tout en alimentant un propos misogyne plutôt consternant. La scène d'ouverture est assez percutante, mais l'ensemble souffre d'une réalisation terne, d'une interprétation apathique (même de la part des deux vedettes) et, surtout, d'une musique envahissante et redondante qui annihile toute tension.

Texte : André Caron

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