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L'Escadrille Lafayette (Flyboys)

É.-U. 2006. Drame de guerre de Tony Bill avec James Franco, Jean Reno, Jennifer Decker. En 1917, de jeunes Américains se portent volontaires comme pilotes dans une escadrille de l'armée française. Récit bancal au ton grandiloquent, basé sur des faits historiques. Séquences aériennes spectaculaires. Réalisation impersonnelle. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 22 septembre 2006)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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L'Escadrille Lafayette (Flyboys)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2006. Drame de guerre de Tony Bill avec James Franco, Jean Reno, Jennifer Decker.

En 1917, de jeunes Américains se portent volontaires comme pilotes dans une escadrille de l'armée française. Récit bancal au ton grandiloquent, basé sur des faits historiques. Séquences aériennes spectaculaires. Réalisation impersonnelle. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 22 septembre 2006)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Europe, 1917. La Première Guerre mondiale continue de faire rage sur le vieux continent, sans que les États-Unis ne prennent part au conflit. Qu'à cela ne tienne, de jeunes Américains se portent volontaires comme pilotes dans l'escadrille LaFayette de l'armée française. Or, aucun d'eux ne sait voler et l'avion n'a, jusque là, jamais servi comme arme de combat. Parmi ces jeunes idéalistes placés sous les ordres d'un instructeur cynique, Blaine, un Texan exproprié du ranch familial, se révèle être le pilote le plus doué. Or, au cours d'un exercice, le soldat s'écrase près d'un petit village, où il reçoit les soins d'une jeune Française dont il s'éprend. Deux mois plus tard, les pilotes amorcent leurs premiers combats.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les États-Unis n'étaient pas en guerre. L'escadrille LaFayette appartenait à l'armée française. Comment, devant pareilles circonstances, FLYBOYS parvient-il à vanter le patriotisme américain? Tony Bill y répond à travers un récit bancal au ton grandiloquent, qui glorifie les exploits des jeunes héros en donnant à leurs drames personnels une valeur supérieure à celle du conflit mondial, aux enjeux escamotés. Du reste, l'histoire d'amour apparaît comme une caution narrative, voire comme une distraction servant à illustrer les misères du peuple français. Rayon action, le film regorge de batailles aériennes à couper le souffle. C'est d'ailleurs le principal intérêt de ce drame de guerre, dont la virtuosité des combats ne fait qu'accentuer le caractère impersonnel de la mise en scène. Les interprètes s'accommodent parfaitement de la proposition. Leurs performances honnêtes offrent un juste équilibre entre mièvrerie douce et virilité triomphante.

Texte : André Lavoie

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