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L'Ami allemand (The Good German)

É.-U. 2006. Drame de Steven Soderbergh avec George Clooney, Cate Blanchett, Tobey Maguire. En 1945, à Berlin, un journaliste américain enquête sur le meurtre d'un caporal dont la petite amie allemande fut sa maîtresse avant la guerre. Pastiche à demi réussi des films noirs sur fond de guerre produits dans les années 1940. Amalgame complexe d'enjeux politiques, sentimentaux, criminels et sociaux. Réalisation vigoureuse et stylisée. Interprétation mémorable de C. Blanchett. (sortie en salle: 19 janvier 2007)

13 ans +
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L'Ami allemand (The Good German)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Drame de Steven Soderbergh avec George Clooney, Cate Blanchett, Tobey Maguire.

En 1945, à Berlin, un journaliste américain enquête sur le meurtre d'un caporal dont la petite amie allemande fut sa maîtresse avant la guerre. Pastiche à demi réussi des films noirs sur fond de guerre produits dans les années 1940. Amalgame complexe d'enjeux politiques, sentimentaux, criminels et sociaux. Réalisation vigoureuse et stylisée. Interprétation mémorable de C. Blanchett. (sortie en salle: 19 janvier 2007)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Paul Attanasio
D'après le roman de Joseph Kanon
Photographie :
Musique :
Montage :
En 1945, le correspondant de guerre Jake Geismer est chargé de couvrir la conférence de Potsdam - en banlieue de Berlin - au cours de laquelle Truman, Churchill et Staline discuteront de l'avenir de l'Europe au lendemain du terrible conflit mondial. Le journaliste américain est conduit dans la capitale en ruines par le caporal Tully, qui s'enrichit grâce au marché noir. Or, la petite amie de ce dernier, la juive Lena Brandt, fut la maîtresse de Jake avant la guerre à Berlin. Lorsque Tully est retrouvé assassiné, Jake entreprend sa propre enquête pour démasquer les coupables. Mais ses recherches n'ont pas l'heur de plaire à certains haut gradés américains et russes. Il appert que le meurtre serait relié à la disparition du mari de Lena, un officier SS qui fut le secrétaire d'un éminent chercheur allemand convoité par les États-Unis.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Steven Soderbergh aime sortir des sentiers battus, comme en font foi ses audacieux SCHIZOPOLIS, FULL FRONTAL et BUBBLE. Pour sa plus récente expérimentation, il a voulu rendre hommage aux films noirs sur fond de guerre produits dans les années 1940, au premier chef CASABLANCA et THE THIRD MAN, en s'imposant toutefois la contrainte d'un tournage à partir des techniques et des appareils utilisés à l'époque. Il en résulte un pastiche très soigné et réalisé avec vigueur, mais somme toute inégal. Car si, à plusieurs moments, l'illusion est parfaite et assez prenante, à d'autres, on a simplement l'impression d'assister à un drame policier contemporain, glauque et grossier, qui aurait la particularité d'avoir été tourné en noir et blanc. En outre, le récit tortueux entremêle à plaisir des enjeux politiques, sociaux, criminels et sentimentaux, de sorte que les motivations des personnages peuvent sembler parfois indéchiffrables. L'interprétation est dans le ton, avec une mention pour la prestation mémorable de Cate Blanchett.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Le Casse-tête teuton

Construit à partir du roman de Joseph Kanon, le scénario de THE GOOD GERMAN rend assez efficacement compte de l'atmosphère trouble qui régnait sur Berlin au lendemain de la capitulation des nazis. Le récit en forme de casse-tête paraît a priori facile à assembler, mais révèle progressivement un degré de complexité inattendu. Soderbergh prend plaisir à entretenir le flou, flou qui devient ensuite brouillard, brouillard qui se dissipe enfin, dans une résolution satisfaisante. Gut.

Ami allemand, L' Steven Soderbergh

Courting the Lost World of CASABLANCA

The director's latest endeavor, THE GOOD GERMAN, is another experiment. Set in the shadow-strafed palimpsest of postwar Berlin, it's a tale of deceit and doomed romance that wants to live and breathe the 1940s. Mr. Soderbergh interprets the term "period movie" to include the filmmaking itself, using black-andwhite, a single camera for each shot instead of several, and even a constrained selection of vintage lenses. (...) THE GOOD GERMAN emerges as a technical accomplishment more than anything else, a fond but brittle nostalgia piece.

Ami allemand, L' Steven Soderbergh

Black-and-White and Old-Fashioned

Clooney underplays in laconic fashion as he tries to round out a man whose seen-it-all attitude cloaks a romantic heart. But both he and Soderbergh seem afraid or unable to reveal the conviction for melodrama necessary to put across a story like this. For actor and director, the project seems like trying on a new coat, and it doesn't fit either of them. Final scene reps the film's one explicit homage to CASABLANCA, an ill-advised move in that it forces the inevitable negative comparison.

Ami allemand, L' Steven Soderbergh

Just a Stylistic Exercise

Copping Dietrich's purr without her volcanic sexual undercurrent, Blanchett is supremely poised, but she's like a mannequin arranged in a shop window, with nothing to animate her but a vague stench of tragedy. That's more, at least, than one can say for Clooney, who hasn't been this dull since THE PEACEMAKER (...). As a stylistic exercise, THE GOOD GERMAN is at least slightly more intriguing, filmed in black and white with vintage lenses and framed in the ahistorical 1.66 aspect ratio (...). But while Attanasio's script provides toothsome dialogue for the supporting players (...), the leads are stuck in limbo, striking heroic poses in a movie that doesn't believe in heroes.

Ami allemand, L' Steven Soderbergh

Film Noir Done In Classic Style

Using vintage lenses, black-and-white film (high-contrast color stock with the color pulled out, but close enough), Hollywood back lots, rear-projection, expressionistic angles, an old-fashioned score, a morally compromised hero, an alluring femme fatale and a very bleak view of the world, Soderbergh has made a movie set in 1945 that looks as if it were made in 1945. Some of it was, even. The director has included footage of Berlin after the war shot by Billy Wilder and William Wyler, for verisimilitude and (why not?) good luck.

Ami allemand, L' Steven Soderbergh

Une Collaboration de trop?

L'AMI ALLEMAND est un hommage au film noir des années 1940, et d'un point de vue cinématographique, c'est réussi. (...) Les atouts esthétiques donnent des points à Soderbergh. Par contre, (...) c'est plate! Le scénario du film est alambiqué, et le réalisateur semble incapable de faire avancer efficacement la narration. Le rythme est endormant (...). La finale de L'AMI ALLEMAND a été conçu de façon à rendre un hommage à CASABLANCA, mais malheureusement, elle tombe plutôt dans la satire.
Ami allemand, L' Steven Soderbergh

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