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L'Académie des losers (School for Scoundrels)

É.-U. 2006. Comédie de Todd Phillips avec Jon Heder, Billy Bob Thornton, Jacinda Barrett. Un gourou de l'affirmation de soi et un de ses élèves rivalisent pour séduire la même femme. Discours masculiniste développé de manière loufoque. Intrigue sentimentale peu porteuse. Gags physiques d'un goût douteux. Quelques répliques savoureuses. Réalisation éparpillée. Interprétation inégale. (sortie en salle: 6 novembre 2006)

13 ans +
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L'Académie des losers (School for Scoundrels)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Comédie de Todd Phillips avec Jon Heder, Billy Bob Thornton, Jacinda Barrett.

Un gourou de l'affirmation de soi et un de ses élèves rivalisent pour séduire la même femme. Discours masculiniste développé de manière loufoque. Intrigue sentimentale peu porteuse. Gags physiques d'un goût douteux. Quelques répliques savoureuses. Réalisation éparpillée. Interprétation inégale. (sortie en salle: 6 novembre 2006)

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Réalisation :
Roger, un préposé aux stationnements de New York, subit humiliation après humiliation, tant dans son travail que dans sa vie sentimentale. Lorsqu'un ami lui conseille une école secrète spécialisée dans la transformation d'éternels perdants en lions affamés de succès, Roger saisit l'occasion de changer son destin. Il est vite confronté aux méthodes peu orthodoxes de son enseignant, Dr. P, qui consistent à insulter et brusquer ses élèves jusqu'à ce qu'ils reprennent le contrôle de leur vie. Grâce à ces enseignements, Roger se résout à approcher sa charmante voisine. Mais les choses se corsent lorsqu'il découvre que Dr. P tente lui aussi de séduire cette dernière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si le titre et la prémisse sont empruntés à une comédie britannique de 1960 inspirée des écrits de Stephen Potter, SCHOOL FOR SCOUNDRELS s'inscrit dans un courant masculiniste qui influence depuis une dizaine d'années le cinéma nord-américain. Le discours, discutable, est invariable: l'homme contemporain est devenu une lavette et doit s'endurcir. Sans aller aussi loin que FIGHT CLUB, cette nouvelle production des créateurs de ROAD TRIP et OLD SCHOOL affiche une parenté spirituelle avec le film de David Fincher. Quoique l'intrigue sentimentale négligeable, rappelant celle de RUSHMORE, l'en éloigne, tout comme l'humour, généralement facile, ainsi que la mise en scène, éparpillée. Certains gags physiques d'un goût douteux sont cependant assortis de répliques assassines savoureuses. Dans le créneau du héros cynique et grognon ne vivant que pour rabrouer les autres, Billy Bob Thornton n'a plus rien à prouver. Par contre, en raté sympathique, l'ex NAPOLEON DYNAMITE Jon Heder se révèle plus irritant qu'attachant.

Texte : Kevin Laforest

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