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Le Journal de Knud Rasmussen (The Journals of Knud Rasmussen)

Can. 2006. Chronique de Norman Cohn, Zacharias Kunuk avec Pakak Innukshuk, Leah Angutimarik, Jens Jorn Spottag. En 1922, des explorateurs danois se rendent dans l'Arctique canadien, où ils se lient d'amitié avec un chamane et sa famille. Oeuvre patiente, d'une grande beauté visuelle. Fil narratif quasi subliminal. Réalisation sobre mais évocatrice. Bons interprètes. (sortie en salle: 1 février 2007)

Général
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Le Journal de Knud Rasmussen (The Journals of Knud Rasmussen)

Général Général

Can. 2006. Chronique de Norman Cohn, Zacharias Kunuk avec Pakak Innukshuk, Leah Angutimarik, Jens Jorn Spottag.

En 1922, des explorateurs danois se rendent dans l'Arctique canadien, où ils se lient d'amitié avec un chamane et sa famille. Oeuvre patiente, d'une grande beauté visuelle. Fil narratif quasi subliminal. Réalisation sobre mais évocatrice. Bons interprètes. (sortie en salle: 1 février 2007)

Genre :
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Durée :
Réalisation :
Arctique canadien, 1922. L'explorateur danois Knud Rasmussen et son équipe débarquent au camp d'Aua, un chamane qui, avec les siens, a choisi de vivre en marge de la communauté d'Igloolik, située à quelques dizaines de kilomètres de là. Au gré de ses conversations avec son hôte et sa jeune épouse Apak, et des rituels qu'il est invité à partager avec leurs proches, Rasmussen perçoit une certaine anxiété vis-à-vis d'Igloolik, où le vieillard lui a pourtant promis de l'accompagner. Bien des jours passent avant que les chiens de traîneau ne se mettent enfin en route. Arrivés à destination, Aua et Rasmussen font la connaissance d'un ancien chamane converti au christianisme. En retrait, l'explorateur observe Aua et les siens résister aux appels à l'évangélisation lancés par leur nouvelle connaissance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le précédent long métrage de Zacharias Kunuk et Norman Cohn, ATANARJUAT, nous reportait dans le passé mythique de la civilisation inuit, où pendant 4000 ans rien n'a changé. THE JOURNALS OF KNUD RASMUSSEN nous reporte, plus précisément, aux années 1920, époque où cet univers de contrées enneigées a basculé sous l'impulsion du christianisme. Bien que plus prosaïque qu'ATANARJUAT, ce nouveau film patient et exigeant s'accroche lui aussi à un fil narratif subliminal et circonvolutif, emprunté à la tradition orale. Ce qui complique la lecture de l'ensemble lorsque la poésie ne prend pas le relais. En outre, le point de vue de l'explorateur est trop discret et allusif pour que les regards des spectateurs s'alignent sur le sien. Bien qu'imparfaite, cette oeuvre est néanmoins portée par la puissance et la beauté de ses images. De fait, les nombreux gros plans évoquent l'immensité du territoire mieux qu'une simple illustration de l'horizon. Saluons du reste la qualité de l'interprétation.

Texte : Martin Bilodeau

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