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John Tucker doit mourir (John Tucker Must Die)

É.-U. 2006. Comédie sentimentale de Betty Thomas avec Brittany Snow, Jesse Metcalfe, Sophia Bush. Les trois ex-copines d'un coureur de jupons conspirent avec une nouvelle camarade de classe afin que celle-ci lui brise le coeur. Histoire de vengeance faussement provocante. Humour sans esprit ni mordant. Réalisation conventionnelle. Rythme relâché. Interprétation inégale.

Général
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John Tucker doit mourir (John Tucker Must Die)

Général Général

É.-U. 2006. Comédie sentimentale de Betty Thomas avec Brittany Snow, Jesse Metcalfe, Sophia Bush.

Les trois ex-copines d'un coureur de jupons conspirent avec une nouvelle camarade de classe afin que celle-ci lui brise le coeur. Histoire de vengeance faussement provocante. Humour sans esprit ni mordant. Réalisation conventionnelle. Rythme relâché. Interprétation inégale.

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Après avoir longtemps abusé des bonnes choses en général et des jolies filles en particulier, John Tucker s'apprête à récolter la monnaie de sa pièce. En effet, la vedette de l'équipe de basket-ball de l'école vient de provoquer la colère de ses trois petites amies, dont chacune, jusqu'à tout récemment, croyait être la seule dans sa vie. Passée l'envie de se battre pour lui, les amoureuses éconduites s'unissent pour se venger du don juan. À cette fin, elles conspirent avec Kate, une nouvelle camarade de classe, pour qu'elle séduise Tucker et lui brise ensuite le coeur en l'abandonnant. Les choses se compliquent lorsque Kate se découvre des atomes crochus avec sa victime.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le titre provocateur est un leurre: JOHN TUCKER MUST DIE, en effet, est une histoire de vengeance bien sage. Même que cette variation puérile sur le thème de MEAN GIRLS (avec inversion des sexes) s'avère aussi prévisible et sentimentale que n'importe quelle autre production destinée aux adolescentes. L'humour manque singulièrement de mordant et les personnages sont stéréotypés à l'excès. Plus grave encore, le scénario sexiste et complaisant accrédite le libertinage masculin tout en dénonçant son équivalent féminin. Étonnant de la part d'une cinéaste, en l'occurrence Betty Thomas, dont la mise en scène conventionnelle impose un rythme relâché. L'interprétation artificielle des actrices, trop âgées pour jouer les collégiennes, aggrave la cause du film, et cela malgré le fait que Brittany Snow, dans le rôle principal, est charmante de gaucherie. Dans la peau de la mère de cette dernière, Jenny McCarthy apporte d'étonnantes nuances à l'ensemble.

Texte : Kevin Laforest

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