Le roman a été un triomphe et le scénario en respecte l’audace. Montrer un homosexuel à l’écran est impensable en Égypte; dénoncer aussi crûment l’hypocrisie et l’affairisme des politiciens est tout aussi rare. La fadeur de la mise en scène transforme, hélas, le projet audacieux, courageux, en long téléfilm qu’on suit, certes, sans déplaisir, mais sans passion. Et la musique catastrophique (...) n’arrange rien.

• http://www.telerama.fr

Sur ses trois heures (qui ne sont pas laborieuses), L'IMMEUBLE YACOUBIAN ne tient pas toujours la route. Les drames successifs s'accumulent en dernière partie, transformant l'étude de moeurs en mélodrame parfois pesant, appuyé d'une musique épaisse qui aurait mieux servi une grande épopée larmoyante, ce que ce film n'est pas, ou ne devrait pas être.

• http://www.lapresse.ca

Malgré sa durée, cette fresque aux couleurs parfois criardes n'en finit pourtant pas d'impressionner par sa portée. (...) Par-delà un traitement cinématographique plombé, L'IMMEUBLE YACOUBIAN en révèle davantage sur la société égyptienne que bien des exposés politiques. On salue ici le courage et la vérité du propos davantage qu'un art de cinéaste...

• http://www.ledevoir.com/2007/08/11/153064.html

(...) ce film choral (...) est d’une longueur excessive. (...) certaines scènes de ce film de près de 3h auraient pu être résumées davantage, d’autres (...) coupées. Les transitions entre les différentes historiettes sont parfois très lourdes (...). Quoi qu’il en soit, L’IMMEUBLE YACOUBIAN s’avère malgré tout un portrait attachant d’une société complexe, colorée et résolument surprenante. Le fait d’avoir réussi à tourner un film sur tant de tabous dans ce pays commande le respect.

• http://www.icimontreal.com

L'IMMEUBLE YACOUBIAN (...) est une fresque foisonnante aux personnages hétéroclites et aux changements de ton étonnants, alternant entre la comédie sexuelle badine et le mélodrame. (...) Ce premier long métrage de Marwan Hamed fait près de trois heures, mais il est si dense et mouvementé que, loin de s'ennuyer, on le regarde comme un feuilleton passionnant.

• http://www.voir.ca