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Idlewild

É.-U. 2006. Drame musical de Bryan Barber avec Andre Benjamin, Antwan A. Patton, Paula Patton. Dans la Georgie des années 1930, les tribulations de deux amis qui baignent dans l'univers des boîtes de nuit de deuxième zone. Récit éparpillé au rythme inégal. Facture esthétique léchée. Réalisation ambitieuse. Interprétation louable. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

13 ans +
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Idlewild (Idlewild)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Drame musical de Bryan Barber avec Andre Benjamin, Antwan A. Patton, Paula Patton.

Dans la Georgie des années 1930, les tribulations de deux amis qui baignent dans l'univers des boîtes de nuit de deuxième zone. Récit éparpillé au rythme inégal. Facture esthétique léchée. Réalisation ambitieuse. Interprétation louable. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Idlewild, en Georgie, années 1930. L'Afro-Américain Rooster gère le Church, une boîte de nuit qui fait également office de bordel, où il chante tous les soirs, accompagné au piano par son ami d'enfance Percival. Outre ses ennuis avec un gangster sadique qui contrôle l'approvisionnement en alcool de l'établissement, Rooster est aux prises avec une épouse méfiante et jalouse. Cela ne l'empêche pas de courir les jupons, bien qu'avec prudence et discrétion. Pendant ce temps, Percival, garçon calme et réservé, s'éprend de la mystérieuse Angel, la nouvelle chanteuse du Church. Encouragé par la belle, il investit davantage d'effort dans sa musique et pense même à quitter le boulot d'embaumeur qu'il pratique le jour, au sein de l'entreprise familiale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour leur première incursion au cinéma, les musiciens du groupe hip-hop Outkast, André Benjamin et Antwan A. Patton, ont fait équipe avec le réalisateur de vidéoclips Bryan Barber, qui a déjà mis certaines de leurs chansons en images. On ne s'étonnera donc pas que l'approche de Barber soit assujettie aux paramètres de son médium de prédilection. Le cinéaste privilégie une esthétique léchée et recourt à divers effets de style qui plaisent à l'oeil. Mais à trop travailler la forme, il en vient à desservir le fond. Son récit, ambitieux mais éparpillé, progresse de façon hésitante. L'inclusion de plusieurs séquences musicales, sortes de clips intégrés au film, a pour effet de briser le rythme. Ces segments servent moins à faire avancer l'intrigue qu'à mettre en valeur la musique de Benjamin et Patton. Aussi à l'aise derrière un micro que sur les planches, les deux chanteurs-comédiens livrent par ailleurs une performance fort louable.

Texte : Michel Defoy

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