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Hollywoodland

É.-U. 2006. Drame policier de Allen Coulter avec Adrien Brody, Diane Lane, Ben Affleck. En 1959, un détective privé enquête sur les circonstances nébuleuses entourant le présumé suicide de l'acteur qui campait Superman au petit écran. Récit touffu inspiré d'une histoire vraie. Scénario bien articulé mais parfois laborieux, faisant alterner passé et présent. Réalisation souple et discrète. Interprétation juste. (sortie en salle: 8 septembre 2006)

13 ans +
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Hollywoodland (Hollywoodland)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Drame policier de Allen Coulter avec Adrien Brody, Diane Lane, Ben Affleck.

En 1959, un détective privé enquête sur les circonstances nébuleuses entourant le présumé suicide de l'acteur qui campait Superman au petit écran. Récit touffu inspiré d'une histoire vraie. Scénario bien articulé mais parfois laborieux, faisant alterner passé et présent. Réalisation souple et discrète. Interprétation juste. (sortie en salle: 8 septembre 2006)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Los Angeles, 1959. Alors qu'il s'enlise dans une enquête routinière, le détective privé Louis Simo reçoit de la mère de George Reeves, le comédien qui campe Superman au petit écran, la mission de prouver que la mort de ce dernier est la conséquence d'un meurtre. Et non pas d'un suicide, conclusion à laquelle les autorités en sont venues après examen rapide des circonstances. Or, les indices accréditant la thèse de l'assassinat sont nombreux et Simo, jeune père divorcé, frappe à toutes les portes dans l'espoir de la valider. Sur la liste des suspects (fiancée, rivaux, etc.), un nom revient constamment: Toni Mannix, maîtresse de Reeves, qui entretenait l'acteur. Au gré de son enquête, le privé découvre un monde de duplicité et d'opportunisme à la violence duquel il n'était pas préparé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les dessous de l?âge d?or hollywoodien ont la cote chez les cinéastes contemporains. De Bill Condon (GODS AND MONSTERS) à Atom Egoyan (WHERE THE TRUTH LIES), en passant par Martin Scorsese (THE AVIATOR), le constat est invariable: la célébrité avait un prix et plusieurs l?ont payé de leur vie. C?était le cas de George Reeves, acteur modeste, amant entretenu, figure tragique du rêve hollywoodien dont la mort en juin 1959 a fait craquer le vernis. Pour les enfants dont il incarnait le héros, son trépas était rien moins que bouleversant, comme nous le fait comprendre Allen Coulter par la bande. Bien articulé, le scénario alterne entre passé et présent, réel et imaginaire. La mise en scène, souple et discrète, se veut un hommage au cinéma de l?époque. Résultat: une oeuvre ambitieuse et touffue, mais aussi parfois laborieuse et, à l?heure des conclusions, un brin anecdotique. Malgré un profil archétypé, Adrien Brody compose un privé intense et crédible. Ben Affleck, avec lequel il ne partage aucune scène, est pour sa part étonnant de sobriété.

Texte : Martin Bilodeau

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