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Half Nelson

É.-U. 2006. Drame social de Ryan Fleck avec Ryan Gosling, Shareeka Epps, Anthony Mackie. À Brooklyn, un jeune enseignant toxicomane se lie d'amitié avec une de ses élèves qui l'a surpris à consommer de la drogue. Récit défiant les clichés de races et de classes sociales. Quelques longueurs. Traitement naturaliste. Interprétation prenante de R. Gosling. (sortie en salle: 15 septembre 2006)

13 ans +
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Half Nelson (Half Nelson)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Drame social de Ryan Fleck avec Ryan Gosling, Shareeka Epps, Anthony Mackie.

À Brooklyn, un jeune enseignant toxicomane se lie d'amitié avec une de ses élèves qui l'a surpris à consommer de la drogue. Récit défiant les clichés de races et de classes sociales. Quelques longueurs. Traitement naturaliste. Interprétation prenante de R. Gosling. (sortie en salle: 15 septembre 2006)

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Idéaliste et soucieux de la réussite de ses élèves, Dan Dunne, un jeune professeur de race blanche, enseigne l'histoire dans une école située au coeur d'un quartier pauvre et multiethnique de Brooklyn. Si Dan réussit à imposer son autorité en classe, sa discipline personnelle laisse à désirer: il traîne la nuit dans les bars et consomme du crack. Un jour qu'il se croit seul dans les toilettes de l'école, il est surpris en état d'intoxication par Drey, une de ses élèves de race noire. Plutôt que de le dénoncer, la jeune fille, timide et isolée, le prend en affection. Tous deux développent une étrange amitié, rapidement compromise par la toxicomanie de Dan et la présence envahissante de Frank, un vendeur de drogue qui se sert de Drey pour faciliter son commerce illicite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au cinéma, la salle de classe sert souvent de miroir social. En témoigne HALF NELSON. Ce premier long métrage de Ryan Fleck rend compte de divers maux (toxicomanie, pauvreté, familles éclatées), sans toutefois céder aux clichés. La figure du professeur, souvent associée à l'autorité et à la respectabilité, est ici égratignée. Le cinéaste dépeint un être idéaliste mais contradictoire, enfoncé dans la drogue. Le fait qu'il soit de race blanche au milieu d'un quartier noir empêche par ailleurs toute forme de démagogie paternaliste. Par ailleurs, le film, qui comporte quelques longueurs, est baigné d'une lumière crue et les décors traduisent avec justesse la détresse ambiante. En outre, la mise en scène naturaliste confère à l'ensemble un climat d'authenticité, amplifié par le naturel de la jeune Shareeka Epps. En homme épris de liberté et prisonnier de ses démons intérieurs, Ryan Gosling livre pour sa part une interprétation prenante.

Texte : André Lavoie

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