É.-U. 2006. Drame sentimental de Steven Shainberg avec Nicole Kidman, Robert Downey Jr., Ty Burrell. En 1958, à New York, les circonstances ayant amené une jeune mère de famille issue d'un milieu aisé à tout quitter pour faire carrière en photographie. Fantaisie insolite librement inspirée d'un livre biographique de Patricia Bosworth. Mélange déroutant de thriller, de romance et d'étude de moeurs. Récit piétinant à mi-parcours. Réalisation imaginative. Interprétation sentie. (sortie en salle: 17 novembre 2006)
En 1958, à New York, les circonstances ayant amené une jeune mère de famille issue d'un milieu aisé à tout quitter pour faire carrière en photographie. Fantaisie insolite librement inspirée d'un livre biographique de Patricia Bosworth. Mélange déroutant de thriller, de romance et d'étude de moeurs. Récit piétinant à mi-parcours. Réalisation imaginative. Interprétation sentie. (sortie en salle: 17 novembre 2006)
Steven Shainberg a le chic pour les intrigues sentimentales déroutantes. Ainsi, SECRETARY, qui s'annonçait comme une entreprise sado-maso racoleuse, prenait plutôt la forme d'une troublante histoire d'amour non partagé. Pour sa part, FUR met l'accent sur une touchante idylle, inventée de toutes pièces, entre Diane Arbus et son énigmatique voisin hirsute, phénomène de foire préfigurant de façon métaphorique les sujets de prédilection de la photographe. Car loin d'être un film sur la vie de cette dernière - on ne saura rien sur sa carrière peu banale ni sur les raisons de son suicide en 1971 -, FUR se présente comme une fantaisie insolite, mâtiné de thriller et d'étude de moeurs, qui se réclame à la fois d'«Alice au pays des merveilles» et de «La Belle et la bête». Cette oeuvre résolument originale, mise en scène de façon imaginative et interprétée avec sensibilité, piétine quelque peu à mi-parcours, pour se clore en beauté sur un dénouement sensuel et émouvant.
Texte : Louis-Paul Rioux
Katherine Monk - The Gazette
Shainberg never finds that link of familiarity. He can't find the humanity - despite the valiant performances from all concerned. As a result, FUR always feels a little too obtuse to be more than a cunning expriment, and just a little too precious to fully capture the raw, inexplicable, human force of Diane Arbus and her photographs.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Hommage surréaliste à une grande artiste, (...) variation érotico-beatnik sur le thème de la belle et la bête, avec clins d'oeil au FREAKS de Tod Browning, FUR: AN IMAGINARY PORTRAIT OF DIANE ARBUS est sans doute l'un des films les plus bizarres de ces dernières saisons. Curiosité inclassable ou laborieux exercice de style, quoi qu'il en soit cette soucoupe volante ne tourne pas rond.
Rachel Haller - Ici
Une pure merveille en hommage à Diane Arbus, l'une des photographes les plus dérangeantes du XXe siècle.
Owen Gleiberman - Entertainment Weekly
It's been a while since we saw a truly boggling sophomore slump, one of those infamous second-act follies, (...) made by a director blinded with ego and overreach. (...) Working in a style that's like David Lynch meets A&E Biography, Shainberg ''imagines'' the three months of Arbus' life in 1959 just before she became an artist.