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Fido

Can. 2006. Comédie d'horreur de Andrew Currie avec K'Sun Ray, Billy Connolly, Carrie-Anne Moss. Un garçon se lie d'amitié avec un zombie domestique. Pastiche décevant des films familiaux et d'horreur des années 1950. Potentiel satirique mal exploité. Gags répétitifs. Maquillages et effets spéciaux convaincants. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 16 mars 2007)

13 ans + (horreur)
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Fido (Fido)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

Can. 2006. Comédie d'horreur de Andrew Currie avec K'Sun Ray, Billy Connolly, Carrie-Anne Moss.

Un garçon se lie d'amitié avec un zombie domestique. Pastiche décevant des films familiaux et d'horreur des années 1950. Potentiel satirique mal exploité. Gags répétitifs. Maquillages et effets spéciaux convaincants. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 16 mars 2007)

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Récompenses
Le bombardement radioactif de la Terre provoque la résurrection de tous les morts. Afin de contrôler cette soudaine surpopulation, la compagnie ZomCom aide les citoyens à se défendre ou, mieux encore, à faire des morts-vivants leurs serviteurs grâce à des colliers électroniques qui neutralisent leurs instincts meurtriers. La famille Robinson, qui habite une petite ville de banlieue américaine, fait l'acquisition d'un de ces zombies domestiques, que le petit Timmy baptise Fido. L'affection du gamin pour son compagnon de jeu est toutefois mise à l'épreuve lorsque le collier de ce dernier fait défaut, libérant des instincts violents dont le voisinage fait les frais.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar d'Edgar Wright avec SHAUN OF THE DEAD, Andrew Currie revisite dans FIDO le film de zombies sur le mode humoristique. Ici, l'originalité réside avant tout dans le mariage d'horreur et de comédie familiale disneyenne des années 1950-60, avec ses couleurs vives, son ton candide et, à la clé, la relation du gamin avec l'«animal» domestique. Ces références, bien identifiées, suggéraient un potentiel satirique qui s'avère, hélas, peu exploité. De fait, le scénario n'est qu'un assemblage de gags répétitifs, d'une grande pauvreté sur le plan des idées. Cela dit, les maquillages et effets spéciaux sont convaincants et l'interprétation est dans le ton. Soulignons la performance de Billy Connolly, attachant en zombie malgré la palette de grognements dont il dispose pour s'exprimer.

Texte : Kevin Laforest

Revue de presse

Silly, But Entertaining

Distinctly silly but generally entertaining, FIDO transpires within an alternate universe in which the zombie menace has been contained to such an extent that the undead have become our servants. The story revolves around the Robinsons (...), a prototypical 1950s family who slowly but surely discover that their zombie helper (...) Fido (...) actually has a personality of his own. Director Andrew Currie infuses FIDO with an exceedingly bright, Douglas Sirk-esque sensibility, a vibe that's certainly reflected in the performances (Baker and Moss perfectly capture the glossy superficiality of a stereotypical '50s couple). Elements of dark comedy are evident right from the get-go (a top-ranking official asks a room full of school children, "how many of you have had to kill a zombie?"), and - for a while - the movie skates by on the sheer novelty of its premise. But the lack of any real depth within the screenplay ultimately prevents FIDO from becoming anything more than a mildly-engaging romp (the lack of any parallels to slavery, for example, seems like quite a missed opportunity).
Fido Andrew Currie

Zombis à votre service

FIDo n'est pas qu'un énième hommage au cinéma de George Romero, façon 28 JOURS PLUS TARD. Andrew Currie s'approprie le personnage du mort-vivant, le thème de la résurrection, l'univers des vieux films catastrophe pour en faire une étrange comédie familiale, comédie kitch qui emprunte à l'esthétique des films américains rose bonbon de l'après-guerre ou des émissions à la PAPA A RAISON. C'est un objet unique qu'il ne faudrait pas assimiler trop vite au cinéma d'horreur. Zombis obligent, FIDO présente évidemment quelques scènes vaguement gore. Mais tout cela sous le signe de la dérision, du clin d'oeil, de la bonne humeur, avec cette touche de sensiblerie qui faisait de SHAUN OF THE DEAD un si bon film. Si le Canada commence à produire des films de zombis (et aussi drôles, tordus et intelligents que celui-ci), on peut garder un peu espoir en nos institutions.
Fido Andrew Currie

Canadian Zombies-in-the-Suburbs

Already a familiar-enough conceit to have earned its own subgenre nickname (zom-com), the zombie comedy gets a frisky yet strangely familiar workout in FIDO. Set in a retro future where the radiation-produced cannibal undead have forced the normal folks into heavily fortified Eisenhower-era bomb shelters, this Canadian-produced tale of a boy and his dog - well, his collared, leashed, "tamed" zombie best friend - is brightly packaged and steadily amusing, even if the script never really develops anything interesting from its high-concept premise. (...) There are amusing situations and characters, but they never develop past first impression, let alone take flight into inspired loopiness or bad-taste hilarity a la SHAUN OF THE DEAD. For all the pic's surface novelty, its various macabre, satirical and family-drama aspects as directed by Currie (MILE ZERO) co-habit harmlessly rather than jostling one another to disturbing, inventive or laugh-out-loud effect.
Fido Andrew Currie

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