Can. 2006. Comédie dramatique de Paul Fox avec Paulo Costanzo, Steph Song, JR Bourne. Un jeune Vancouvérois se laisse corrompre après qu'il eut décroché un emploi dans une compagnie qui gère l'attribution des gains de loterie. Méditation stérile et sans esprit sur la quête de l'argent et du bonheur. Scénario laborieux aux dialogues incessants. Réalisation maladroite et faussement originale. P. Costanzo attachant mais ultimement gaspillé. (sortie en salle: 11 mai 2007)
Un jeune Vancouvérois se laisse corrompre après qu'il eut décroché un emploi dans une compagnie qui gère l'attribution des gains de loterie. Méditation stérile et sans esprit sur la quête de l'argent et du bonheur. Scénario laborieux aux dialogues incessants. Réalisation maladroite et faussement originale. P. Costanzo attachant mais ultimement gaspillé. (sortie en salle: 11 mai 2007)
Détournement de gains de loterie, blanchiment d'argent, magouilles immobilières, tournages de films américains débiles et plantations de cannabis en sous-sol. Tels sont les ingrédients principaux de cette méditation laborieuse et stérile sur la quête de l'argent et du bonheur, écrite par Douglas Coupland («Génération X») et réalisée avec un minimum de savoir-faire par Paul Fox (THE DARK HOURS). Sur papier, le film se veut une sorte de portrait socio-économique de Vancouver, métropole de la Côte Ouest aux valeurs morales changeantes. À l'écran, il ne reste qu'un ramassis d'intentions, exploitées à travers des situations mal écrites, un humour creux et une mise en scène trop maladroite pour que ses éclats d'audace passent pour de l'ironie. De fait, EVERYTHING'S GONE GREEN est une oeuvre platement littérale, avec des dialogues chargés et un jeu d'ensemble très inégal. Exception faite de Paulo Costanzo, dont la bonne tête et la grâce comique apportent quelque réconfort dans l'épreuve subie par le spectateur.
Texte : Martin Bilodeau
Michaël Augendre - Ici
Ce qui partait donc comme une douce et sympathique comédie de mœurs s’embourbe vite dans un récit lent et pataud. Les deux acteurs principaux (la bonne tête de Paulo - ROAD TRIP - Costanzo et la belle tête de Steph Song) font ce qu’ils peuvent dans cette épreuve. Et on devine même, derrière quelques rares et jolis plans, un film qui aurait peut-être pu nous toucher. Dommage.
Ken Eisner - Variety
Helmer Paul Fox (...) has handily captured the Pacific Rim ambiguities of a town still immature about its own best attributes. EVERYTHING'S GONE GREEN starts coming into sharper focus as it seemingly shambles along, making smart points about the limits of greed (and green) in a world of diminishing resources and expanding competition. Costanzo and Song have a nice, easygoing chemistry.
Manon Dumais - Voir
Détrompez-vous, malgré son titre, cette comédie dramatique (...) n'est pas un film écolo. (...) Se voulant une réflexion sur l'avenir de la classe moyenne, l'embourgeoisement, l'éthique, la morale et tutti quanti, EVERYTHING'S GONE GREEN se révèle un fourre-tout platement réalisé aussi bavard que lassant. Bref, un film qu'on oublie sitôt les portes du cinéma franchies.