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Duo

Can. 2006. Comédie sentimentale de Richard Ciupka avec Anick Lemay, François Massicotte, Serge Postigo. Lors d'un festival en région, deux agents d'artistes rivalisent d'audace pour convaincre un chanteur populaire à la retraite de remonter sur scène. Récit prévisible, célébrant le créativité de la chanson québécoise et les beautés de Charlevoix. Nombreux clichés. Réalisation efficace mais routinière. Interprétation inégale et peu nuancée.

Général
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Duo (Duo)

Général Général

Can. 2006. Comédie sentimentale de Richard Ciupka avec Anick Lemay, François Massicotte, Serge Postigo.

Lors d'un festival en région, deux agents d'artistes rivalisent d'audace pour convaincre un chanteur populaire à la retraite de remonter sur scène. Récit prévisible, célébrant le créativité de la chanson québécoise et les beautés de Charlevoix. Nombreux clichés. Réalisation efficace mais routinière. Interprétation inégale et peu nuancée.

Rien ne va plus pour Pascale, agente d'artistes. Son amant, une vedette de la chanson et surtout son plus important client, l'a laissée tomber. Jules, son compétiteur de toujours, s'occupe maintenant de la carrière de celui-ci. Pour éviter la faillite, Pascale se rend à un festival de la chanson dans Charlevoix afin de rencontrer le célèbre Francis Roy. Sans explications, ce dernier a quitté la scène en pleine gloire et l'agente veut le convaincre de recommencer à chanter, et bien sûr de signer un contrat avec elle. Mais la jeune femme découvre que Jules s'est rendu lui aussi sur place, apparemment pour les mêmes raisons. Les deux rivaux s'engagent alors dans une série d'épreuves pour aider Francis à surmonter ses crises d'angoisse sur scène, cause de sa retraite soudaine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est avec ferveur que DUO célèbre le dynamisme créatif de la chanson québécoise et les beautés touristiques de Charlevoix. Hélas, à ce projet se greffe une intrigue sentimentale qui patauge dans les clichés dont certains usés à la corde, sur les fonctionnaires ou les ennemis de toujours n'osant avouer leur attirance mutuelle. Le film ne fait que reproduire des recettes éprouvées, servies par une réalisation au professionnalisme technique évident mais à l'absence totale d'originalité. Cette pauvreté d'imagination affecte également les dialogues, empreints de vulgarité, ainsi que les blagues, qui tombent le plus souvent à plat. Celles-ci sont d'ailleurs livrées par des acteurs qu'aucune chimie ou complicité ne lie. Entre le cabotinage excessif, voire irritant, de Gildor Roy et le jeu inexpressif de l'humoriste François Massicotte, seule Anick Lemay apporte un peu de raffinement à cette comédie qui, du reste, en est presque complètement dépourvue.

Texte : André Lavoie

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