L’AVIS DE MEDIAFILM

James Wong, à qui on doit le premier FINAL DESTINATION (mais pas le second), livre ici un «film de peur» aux qualités hautement discutables. En effet, lui et son coscénariste Glen Morgan se sont contentés de recycler sans effort d'imagination les recettes des deux premiers épisodes de la série. Seul élément nouveau dans leur formule: l'utilisation d'une série de photographies au contenu prémonitoire, idée pourtant déjà exploitée dans le thriller japonais RINGU. Pour le reste, le film se compose d'un enchaînement répétitif et mécanique de scènes de suspense conduisant invariablement à la mort atroce d'un ou l'autre des personnages. Ce que ces scènes de décès par «accident» ont d'un film à l'autre gagné en violence, elles l'ont cependant perdu en ingéniosité. En outre, la mise en scène manque autant de style que de personnalité et les interprètes jouent de façon routinière.

Texte : Martin Girard