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De ma fenêtre, sans maison...

Can. 2006. Drame psychologique de Maryanne Zéhil avec Louise Portal, Renée Thomas, Hélène Mercier. À la mort de son père, une jeune Libanaise débarque à Montréal afin d'y retrouver sa mère, qui l'a abandonnée 17 ans plus tôt. Scénario personnel mais inabouti, aux développements forcés. Réalisation cahoteuse, sans unité. Symbolisme désuet. Jeu des interprètes sincère et pudique. (sortie en salle: 17 mars 2006)

Général
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De ma fenêtre, sans maison... (De ma fenêtre, sans maison...)

Général Général

Can. 2006. Drame psychologique de Maryanne Zéhil avec Louise Portal, Renée Thomas, Hélène Mercier.

À la mort de son père, une jeune Libanaise débarque à Montréal afin d'y retrouver sa mère, qui l'a abandonnée 17 ans plus tôt. Scénario personnel mais inabouti, aux développements forcés. Réalisation cahoteuse, sans unité. Symbolisme désuet. Jeu des interprètes sincère et pudique. (sortie en salle: 17 mars 2006)

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Producteurs :
Dounia avait quatre ans quand Sana, sa mère, a quitté le Liban pour le Québec, la laissant aux soins de son père et de sa grand-mère. Dix-sept ans plus tard, c'est une jeune femme en colère qui débarque à Montréal où, au lendemain du décès de son père, elle est venue régler ses comptes avec celle qui l'a mise au monde. Or, Sana, avocate spécialisée dans les questions d'immigration, se braque devant les accusations de sa fille et refuse de lui expliquer les raisons qui l'ont poussée à couper les ponts. Choquée par les moeurs occidentales, la jeune femme rejette en bloc les valeurs que sa mère défend avec vigueur. Lorsque la grand-mère de Dounia meurt au Liban, les deux femmes ont déjà atteint le point de rupture.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de la Québécoise d'origine libanaise Maryanne Zéhil souffre en premier lieu d'un scénario inabouti. Certes, on saisit dès les premiers instants la pertinence du propos (qui porte entre autres sur l'affranchissement culturel des femmes) et le caractère personnel des enjeux. Hélas, l'écriture manque de force et le récit piétine, sans donner un sens aux secrets et silences qui renvoient les deux héroïnes dos à dos. Pire, au terme de chaque altercation, celles-ci paraissent davantage butées que blessées. De plus, leur évolution psychologique est trop mal calibrée, et leur revirement de dernière minute, trop artificiel et forcé. De toute évidence, le film a connu de nombreux ratés au tournage, comme en fait foi le manque de cohérence et d'unité de la mise en scène, que la cinéaste décore par ailleurs d'un symbolisme désuet. Le jeu intériosé des deux comédiennes principales apporte néanmoins à l'ensemble une pudeur touchante.

Texte : Martin Bilodeau

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