Rus. 2006. Drame fantastique de Timur Bekmambetov avec Konstantin Khabensky, Maria Poroshina, Galina Tyunina. Un homme aux pouvoirs surnaturels recherche une craie magique capable d'empêcher un affrontement entre les forces de l'Ombre et de la Lumière. Ambitieux deuxième volet d'une trilogie amorcée avec «Night Watch». Récit chargé, abscons et parfois incohérent. Réalisation agitée et tape-à-l'oeil. Effets spéciaux utilisés de façon assez imaginative. Interprétation solide, parfois touchante. (sortie en salle: 15 juin 2007)
Un homme aux pouvoirs surnaturels recherche une craie magique capable d'empêcher un affrontement entre les forces de l'Ombre et de la Lumière. Ambitieux deuxième volet d'une trilogie amorcée avec «Night Watch». Récit chargé, abscons et parfois incohérent. Réalisation agitée et tape-à-l'oeil. Effets spéciaux utilisés de façon assez imaginative. Interprétation solide, parfois touchante. (sortie en salle: 15 juin 2007)
Ce deuxième volet d'une trilogie fantastique qui fait fureur en Russie s'avère plus ambitieux que son prédécesseur NIGHT WATCH, tant sur le plan de la durée que de l'intrigue. Et c'est justement là où le bât blesse. Car même s'il réserve plusieurs moments forts ou imaginatifs (cf. la course de la voiture sport à flanc de gratte-ciel), DAY WATCH s'empêtre dans de multiples développements abscons ou incohérents, et en vient à s'éterniser dans une séquence de soirée d'anniversaire tournée de façon confuse. Reste que cette saga se signale par sa façon inusitée de décrire des événements cataclysmiques aux dimensions planétaires, dont la cause réside tout bêtement dans un conflit d'ordre familial. Par ailleurs, il n'est pas interdit au spectateur de voir dans ces luttes de pouvoir très brutales une métaphore de la Russie actuelle. À la réalisation, Timur Bekmambetov ne répugne jamais à faire de l'épate, tout en continuant à s'amuser avec les sous-titres, souvent illustrés de façon espiègle. L'interprétation d'ensemble est assez solide, voire parfois touchante.
Texte : Louis-Paul Rioux
Aleksi K. Lepage - La Presse
Aussi visuellement fabuleux qu'il soit, et porté par des acteurs généreux et enjoués, DAY WATCH manque toutefois d'âme et de personnalité (...). Bénéficiant d'un budget relativement «confortable» (...), le réalisateur camoufle habilement ses (relatifs) manques de moyens par mille trucs éprouvés: montage nerveux et serré (...). Bref, Timur Bekmambetov n'a pas à rougir de son travail (les scènes finales où Moscou vole en éclats relèvent de la poésie du cataclysme).
Leslie Felperin - Variety
Bursting with incident and FX, DAY WATCH will delight fans of its predecessor, NIGHT WATCH, but further annoy those antipathetic to the Russkie-made supernatural franchise. Although more flashily assembled, pic's relentless onslaught charms less over a running time almost 25 minutes longer. Reuniting original cast and key crew, DAY follows NIGHT where the latter left off, making no concessions to newcomers, to tell how its paranormal patrolman- hero gets his hands on a piece of chalk that literally rewrites history.
Martin Gignac - Ici
Malgré des moyens limités, la mise en scène s’avère très léchée. Les sous-titres donnent du piquant aux situations et les éclairages sont stylisés à souhait. La caméra un peu trop nerveuse et la musique propre au genre se fondent aux spectaculaires scènes explosives mettant en vedette une voiture acrobate, un tango mortel et un yo-yo déchiqueteur. DAY WATCH est un parfait complément à une honnête série divertissante et haletante.
Kevin Laforest - Voir
Avec des emprunts à HIGHLANDER, LA MATRICE et BLADE, mais aussi d'une truculence toute slave, DAY WATCH est un divertissement gonflé à bloc, bourré d'effets spéciaux imaginatifs et de scènes d'action époustouflantes. La mythologie entourant le conflit millénaire entre les forces de la Lumière et celles de l'Ombre (...) est un peu trop tarabiscotée et parfois ridicule (....). Toutefois, la dimension intime du récit tel que vécu par le héros (...) est captivante.