Can. 2006. Comédie dramatique de Philippe Falardeau avec Olivier Gourmet, Paul Ahmarani, Jean-Pierre Cassel. À la recherche au Québec de ses parents naturels, un inventeur belge fraternise avec un jeune bohème cherchant à réhabiliter la mémoire de son père. Scénario astucieux et plein d'esprit conçu comme un enchaînement ludique de coïncidences. Réflexion touchante sur l'état du monde et de la grande famille humaine. Réalisation vivante et artisanale. Interprétation juste. (sortie en salle: 7 novembre 2006)
À la recherche au Québec de ses parents naturels, un inventeur belge fraternise avec un jeune bohème cherchant à réhabiliter la mémoire de son père. Scénario astucieux et plein d'esprit conçu comme un enchaînement ludique de coïncidences. Réflexion touchante sur l'état du monde et de la grande famille humaine. Réalisation vivante et artisanale. Interprétation juste. (sortie en salle: 7 novembre 2006)
À partir d'une idée très simple, soit les destins croisés de deux hommes étrangement liés par le passé, l'altermondialiste Philippe Falardeau (LA MOITIÉ GAUCHE DU FRIGO) a brodé un scénario intimiste et précis dans lequel il encapsule miraculeusement trois continents (l'Amérique, l'Europe et l'Afrique). Sous des dehors ludiques, avec un charme désuet qui rappelle le Gilles Carle d'autrefois, CONGORAMA (le titre évoque un pavillon de l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958) formule une réflexion touchante et remplie d'espoir sur l'état du monde et de la grande famille humaine. La mise en scène vivante et artisanale renforce ce discours en ramenant les grands enjeux (mondialisation effrénée, solidarité sociale, etc.) à leur plus petit dénominateur commun: les gens, qui cherchent leur identité dans le passé, leur raison d'être dans l'avenir, et l'équilibre dans le présent. Armés de dialogues spirituels, Paul Ahmarani et Olivier Gourmet composent des personnages complexes et crédibles.
Texte : Martin Bilodeau
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Ingénieux, le scénario a été savamment construit comme un puzzle dont on recolle les morceaux pour découvrir le fond de l'histoire. L'intrigue emprunte au thriller son rythme sans tomber dans les clichés du genre.
André Lavoie - Le Devoir
Non seulement CONGORAMA sollicite l'intelligence du spectateur, mais il amuse sans recourir à cet humour d'ados boutonneux qui contamine la culture québécoise.
Justin Chang - Variety
Technically, CONGORAMA is an unobtrusive marvel. Falardeau and editor Frederique Boos smoothly handle scenes shot from multiple angles for that ''gotcha'' effect, while a wealth of visual clues and motifs are carefully if somewhat obviously coded into the pic's frames.
Louise Jalbert - Échos Vedettes
Ce drame familiale par ailleurs teinté d'humour est porté par de bons acteurs, dont le jeune Arnaud Mouithys, très naturel. À noter, de belles images et un montage intéressant bien qu'un peu lent par moments.
Marc-André Lussier - La Presse
Les deux acteurs forment un duo inédit, moteur d'une histoire originale où l'on préfère emprunter des chemins de traverse plutôt que des sentiers bien balisés. De ce choix résulte parfois de petits flottements sur le plan narratif, mais le périple vaut quand même largement le détour.