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Comment manger des vers de terre (How to Eat Fried Worms)

É.-U. 2006. Comédie de Bob Dolman avec Luke Benward, Adam Hicks, Hallie Kate Eisenberg. Un garçon de 11 ans accepte le défi, lancé par le matamore de sa classe, de manger dix vers de terre en une seule journée. Adaptation amusante mais un peu vieux jeu du roman de Thomas Rockwell. Personnages attachants, inégalement développés. Réalisation conventionnelle. Montage cahoteux. L. Benward convaincant. (sortie en salle: 6 novembre 2006)

Général
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Comment manger des vers de terre (How to Eat Fried Worms)

Général Général

É.-U. 2006. Comédie de Bob Dolman avec Luke Benward, Adam Hicks, Hallie Kate Eisenberg.

Un garçon de 11 ans accepte le défi, lancé par le matamore de sa classe, de manger dix vers de terre en une seule journée. Adaptation amusante mais un peu vieux jeu du roman de Thomas Rockwell. Personnages attachants, inégalement développés. Réalisation conventionnelle. Montage cahoteux. L. Benward convaincant. (sortie en salle: 6 novembre 2006)

Forcé de déménager à la suite du transfert professionnel de son père dans une autre ville, Billy, onze ans, quitte avec regret ses compagnons de classe. Dès son premier jour dans sa nouvelle école, l'enfant en découd avec Joe, un jeune matamore craint par tous les autres élèves. À l'exception de la grande Erika, en qui Billy trouve une complice. Lorsque le nouveau venu humilie Joe publiquement en lui balançant un ver de terre à la figure, ce dernier lui lance le défi d'en avaler dix, sans vomir, ce prochain samedi. S'il réussit, Joe s'engage à traverser l'école le pantalon gorgé de vers de terre vivants. Samedi arrive, et Billy, le coeur entre les dents, se prépare à relever le défi gastronomique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatre ans après THE BANGER SISTERS, sur les retrouvailles à l'aube de la cinquantaine de deux copines d'enfance, Bob Dolman braque sa caméra sur des enfants à l'aube de l'adolescence. Tirée du roman-culte de Thomas Rockwell paru en 1973, sa comédie s'avère cependant trop sage, consensuelle et vieux jeu pour vraiment séduire un auditoire rompu aux animations sophistiquées à la SHREK et aux effets spéciaux à la SPY KIDS. Exception faite du «cartoon» drôle et insolent qui tient lieu de générique d'ouverture, cette oeuvre sur le sens de l'amitié et l'apprentissage du courage est si mollement réalisée, son montage si cahoteux, ses images si peu attrayantes, qu'on ne peut compter, pour s'y attacher, que sur le charme des jeunes interprètes. Ceux-ci campent avec intelligence et fraîcheur des personnages hauts en couleur, dont certains manquent toutefois de profondeur.

Texte : Martin Bilodeau

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