G.-B. 2006. Drame d'espionnage de Martin Campbell avec Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen. L'agent secret James Bond cherche à démanteler un réseau international de terroristes financé par un riche adepte du poker. Adaptation musclée du tout premier roman de la série "James Bond" de Ian Fleming. Scénario un peu mécanique mais bien huilé. Scènes d'action et de suspense haletantes à souhait. Réalisation alerte. Forte présence de D. Craig. (sortie en salle: 17 novembre 2006)
L'agent secret James Bond cherche à démanteler un réseau international de terroristes financé par un riche adepte du poker. Adaptation musclée du tout premier roman de la série "James Bond" de Ian Fleming. Scénario un peu mécanique mais bien huilé. Scènes d'action et de suspense haletantes à souhait. Réalisation alerte. Forte présence de D. Craig. (sortie en salle: 17 novembre 2006)
Martin Campbell (GOLDENEYE) filme avec aplomb ce 21e «James Bond» officiel, adapté du tout premier roman de Ian Fleming paru en 1953. Étrangement, une première adaptation au cinéma du même roman, l'un des plus sombres et violents de la série, embrassait le ton de la comédie. Campbell revient donc au texte original dans un film qui mise davantage sur l'action pure, le suspense, la violence et une certaine forme d'humour cynique, que sur les gadgets et les clins d'oeil. Le scénario met à jour certains thèmes du roman (exit l'agence secrète d'assassins russes, par ici les terroristes internationaux), mais lui reste assez fidèle, surtout dans l'épisode central orchestré autour d'une partie de poker. Bien que parfois mécanique, cette intrigue s'avère bien huilée et génératrice d'un suspense haletant. Daniel Craig (MUNICH) s'impose avec force dans sa première incarnation de l'agent 007.
Texte : Martin Girard
Hubert Heyrendt - La Libre Belgique
Les fans ne devraient (...) pas être trop déçus, retrouvant des scènes d'action à couper le souffle, quelques gadgets ultrasophistiqués -moins cependant qu'auparavant- mais aussi et surtout un univers familier. À commencer par un générique psyché comme il faut et la célèbre séquence de présentation de Bond se retournant brusquement pour viser la caméra de son silencieux.
Manohla Dargis - The New York Times
Now played by an attractive bit of blond rough named Daniel Craig, (...) Her Majesty’s favorite bad boy arrives on screens with the usual complement of cool toys, smooth rides, bosomy women and high expectations. He shoots, he scores, in bed and out, taking down the bad and the beautiful as he strides purposefully into the 21st century.
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
In CASINO ROYALE, James Bond is back. Back to his roots as Ian Fleming's driven, bare-knuckled, rough-around-the-edges sociopathic killer in Her Majesty's Secret Service. The movie is so retro it begins with a black-and-white sequence in which Bond brutally earn his 00 status with two textbook-perfect killings.
John Griffin - The Gazette
Craig's no Sean Connery (who is?) but he delivers one of the finest performances ever in a 007 flick, rich with a range of feeling we generally don't see in the emotionally stunted Bond.
Michaël Ghennam - Les Fiches du Cinéma
(...) Pour ces 21èmes aventures, les producteurs devaient négocier l'entrée de la franchise dans une nouvelle ère: le choix de Daniel Craig, acteur de formation théâtrale, avait suscité la controverse, mais apparaît comme le symbole d'un retour aux sources. (...) Craig (...) s'avère souvent à la hauteur des attentes.
David Edelstein - New York Magazine
After serving up a sleek male mannequin in four so-so films, the corporate executives of the James Bond franchise have opted for his opposite in CASINO ROYALE: Bond as a bit of rough trade. And he’s good! Better than that, he’s what Bond hasn’t been in a quarter-century, since a certain rugged Scot said, “Never again.” He’s fascinating.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un Bond plus brutal, et moins de gadgets. Le volet sentimental est moins convaincant, mais le reste est captivant. Mads Mikkelson joue un méchant solide, Daniel Craig succède avec panache à Brosman, et Eva Green incarne une Bond girl avec une bonne dose de mystère et de glamour. Je mettrais ce CASINO ROYALE 7.5 sur 10.
J'attribue à ce film la Cote