É.-U. 2006. Drame d'horreur de Roland Joffé avec Elisha Cuthbert, Daniel Gillies, Pruitt Taylor Vince. Une top-modèle est séquestrée par un maniaque qui la soumet à toutes sortes d'épreuves macabres. Niaiserie racoleuse prétexte à un déploiement de scènes révulsives. Scénario truffé d'invraisemblances. Réalisation tape-à-l'oeil. Interprétation superficielle. (sortie en salle: 13 juillet 2007)
Une top-modèle est séquestrée par un maniaque qui la soumet à toutes sortes d'épreuves macabres. Niaiserie racoleuse prétexte à un déploiement de scènes révulsives. Scénario truffé d'invraisemblances. Réalisation tape-à-l'oeil. Interprétation superficielle. (sortie en salle: 13 juillet 2007)
Depuis le triomphe de SAW, en 2003, et la surexploitation de séries B en huis clos qui en a découlé (HOSTEL, TURISTA), les producteurs rivalisent d'astuces pour imaginer des tortures barbares à infliger à leurs héros. CAPTIVITY, nouveau sommet de niaiserie et de racolage «gore», s'inscrit dans cette mouvance. On n'en ferait pas grand cas si la mise en scène avait été confiée, comme il va de soi, à un tâcheron. Or, celle-ci est signée Roland Joffé, un cinéaste nommé aux oscars (pour THE KILLING FIELDS) et palmé à Cannes (pour THE MISSION). Sa réalisation fonctionnelle et tape-à-l'oeil, avec multiplication ad nauseam d'effets sonores chocs, ne porte aucune trace de son savoir-faire et de son envergure passée. En outre, le scénario prévisible et truffé d'invraisemblances (ie. la top-modèle sans garde rapprochée, lâchée seule dans un cocktail) et saucissonné en courtes scènes de suspense téléguidé, frise l'amateurisme. L'interprétation superficielle n'aide en rien la cause du film.
Texte : Martin Bilodeau
Jessica Émond-Ferrat - Voir
(...) dans la lignée des thrillers psychologiques gore à la DÉCADENCE, le scénario de CAPTIVITÉ ne tient cependant pas la route. Si les amateurs d'hémoglobine seront satisfaits (...) ceux qui espèrent un punch final renversant risquent d'être déçus et d'avoir tout vu venir dans les 15 premières minutes du film.
Allan Hunter - Screen Daily
Handicapped by some awful dialogue and an increasingly unconvincing story, CAPTIVITY's biggest problem is an approach that is all pay-off and no build up. Every single twist and torture is either abandoned or resolved before there is a chance to sustain any lasting suspense.