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Camping

Fr. 2006. Comédie de Fabien Onteniente avec Gérard Lanvin, Mathilde Seigner, Franck Dubosc. Sa voiture étant tombée en panne, un chirurgien doit séjourner dans un camping avec un groupe de vacanciers exubérants. Récit cynique et complaisant aux procédés comiques éprouvés. Réalisation conventionnelle. Rythme soutenu. Bons interprètes dans des rôles archétypés.

Général
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Camping (Camping)

Général Général

Fr. 2006. Comédie de Fabien Onteniente avec Gérard Lanvin, Mathilde Seigner, Franck Dubosc.

Sa voiture étant tombée en panne, un chirurgien doit séjourner dans un camping avec un groupe de vacanciers exubérants. Récit cynique et complaisant aux procédés comiques éprouvés. Réalisation conventionnelle. Rythme soutenu. Bons interprètes dans des rôles archétypés.

Au volant de sa voiture de luxe, Michel, un chirurgien esthétique parisien, tombe en panne devant le camping des Flots Bleus, où se retrouvent, comme à chaque mois d'août, des familles et des couples turbulents et colorés. Cette année toutefois, plusieurs problèmes assombrissent le bonheur des vacanciers. Patrick, un éternel don juan, attend désespérément l'arrivée de son épouse. Sophie, qui vient de découvrir l'infidélité de son mari Paul, fait tente à part. Le couple Pic cherche par tous les moyens à déloger les Hollandais qui ont installé leur roulotte sur leur emplacement habituel. Flanqué de sa fille, Michel doit faire contre mauvaise fortune bon coeur et partager momentanément la vie de ces bruyants campeurs. Son séjour forcé se transforme en cauchemar.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Issus de la même France profonde, bruyante et râleuse que LES BRONZÉS, les campeurs de la comédie de Fabien Onteniente (3 ZÉROS) sont inspirés des souvenirs de vacances de l'humoriste Franck Dubosc, du temps où il était enfant. Celui-ci est à la fois coscénariste et vedette de cette comédie parfois cynique, parfois complaisante, qui vise une cible facile (le monde carnavalesque des campeurs) en abusant du plus vieux ressort comique du monde (le libertinage). L'ensemble est soutenu par un rythme dynamique et une mise en scène aussi conformiste que les personnages du film. Même si la charge apparaît grossière, les interprètes incarnent des archétypes avec une bonhomie contagieuse. Il faut dire que Claude Brasseur n'éprouve aucune difficulté à jouer les grincheux, ni Gérard Lanvin les snobinards. Avec ses pitreries ridicules, Dubosc tente de s'imposer, sans succès.

Texte : André Lavoie

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