É.-U. 2006. Drame historique de Emilio Estevez avec Freddy Rodriguez, Nick Cannon, Shia LaBeouf. Chronique des heures qui ont précédé l'assassinat de Robert Kennedy à l'hôtel Ambassador de Los Angeles, le 5 juin 1968. Scénario ambitieux emmêlant les histoires d'une vingtaine de personnages. Récit parfois bavard et surexplicatif. Réalisation élégante. Rythme soutenu. Belle galerie de très bons interprètes. S. Stone en grande forme. (sortie en salle: 24 novembre 2006)
Chronique des heures qui ont précédé l'assassinat de Robert Kennedy à l'hôtel Ambassador de Los Angeles, le 5 juin 1968. Scénario ambitieux emmêlant les histoires d'une vingtaine de personnages. Récit parfois bavard et surexplicatif. Réalisation élégante. Rythme soutenu. Belle galerie de très bons interprètes. S. Stone en grande forme. (sortie en salle: 24 novembre 2006)
Le comédien-réalisateur Emilio Estevez (THE WAR AT HOME) a conçu une oeuvre chorale ambitieuse, à mi-chemin entre la chronique d'un événement historique et le portrait d'une époque, dont les 22 personnages sont supposés refléter les différentes facettes. Une tâche dont ils s'acquittent au moyen de dialogues abondants et surexplicatifs, qui les font souvent passer pour des sages ou des prophètes, et qui transpirent une nostalgie plutôt fabriquée. Cela dit, le scénario bien construit emmaille sans heurt leurs différentes histoires. La mise en scène élégante, assurée, effacée, maintient le cap jusqu'au final tragique. Bon directeur d'acteurs, Estevez donne à chacun une place importante, quoique, démocrate jusqu'au bout des ongles, il s'assure qu'aucun n'empiète sur le terrain de l'autre. Cela dit, le tête-à-tête entre Sharon Stone et Demi Moore, qui survient dans le dernier tiers du film, donne pour la première et unique fois la mesure de la profondeur et de l'intensité que BOBBY, film agréable au demeurant, aurait pu avoir.
Texte : Martin Bilodeau
Manon Dumais - Voir
Bien que BOBBY raconte les dernières heures de Robert Kennedy, ne vous attendez pas à un film politique à la Oliver Stone. Le réalisateur Emilio Estevez (...) a préféré signer un film choral où se croisent 22 personnes évoluant à l'hôtel Ambassador en ce jour d'élection du 6 juin 1968. (...) Fort d'une reconstitution d'époque tout à fait crédible, BOBBY évoque de façon intéressante les diverses facettes d'une Amérique sur le point de perdre (une fois de plus) ses belles illusions.
Deborah Young - Variety
Viewing the assassination of Robert F. Kennedy through the eyes of guests and staff in the hotel where the senator was shot on June 5, 1968, Emilio Estevez's BOBBY is a passionate outcry for peace and justice in America that becomes deeply involving by the final climactic scene, overlaid with one of RFK's most stirring speeches.
Ray Bennett - The Hollywood Reporter
Set among the guests and staff at the Ambassador Hotel in Los Angeles on the day in 1968 when presidential candidate Robert F. Kennedy was murdered, BOBBY is a sentimental love letter from writer-director Emilio Estevez to his hometown and the slain politician. A well-crafted piece with a large ensemble cast featuring some big names, the film's success will depend on whether audiences respond to its rose-tinted view of Los Angeles in the late 1960s (...)