É.-U. 2006. Drame psychologique de Alejandro Gomez Monteverde avec Eduardo Verastegui, Tammy Blanchard, Manny Perez. Au cours d'une journée particulière, un lien très fort se tisse entre un ancien joueur de soccer devenu cuisinier et une serveuse qui vit un moment difficile. Récit sincère mais plutôt banal. Recherche d'authenticité un peu fabriquée. Nombreuses longueurs. Interprètes crédibles et naturels. (sortie en salle: 11 avril 2008)
Au cours d'une journée particulière, un lien très fort se tisse entre un ancien joueur de soccer devenu cuisinier et une serveuse qui vit un moment difficile. Récit sincère mais plutôt banal. Recherche d'authenticité un peu fabriquée. Nombreuses longueurs. Interprètes crédibles et naturels. (sortie en salle: 11 avril 2008)
Ce premier long métrage du jeune réalisateur américain Alejandro Gomez Monteverde s'est mérité le prix du public au Festival du film de Toronto en 2006. Non dénué d'intérêt et de qualités, ce modeste pas de deux ne possède cependant pas la distinction de l'impérissable UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE, ni même du sympathique DOGFIGHT. Construit sur le mode du retour en arrière et riche en ellipses parfois habiles, le récit n'arrive jamais à transcender une trame banale dont l'ultime révélation n'étonne absolument pas. Les nombreuses longueurs constituent un autre problème de taille. Un atout, toutefois: le contexte hispanophone est exploité avec intelligence et sans ostentation. Hélas, le reste de la production s'égare en détails «new-yorkais » qui confèrent vite à l'ensemble un côté fabriqué. Heureusement, Tammy Blanchard et Eduardo Verastegui sont aussi naturels que crédibles.
Texte : François Lévesque
Marc-André Lussier - La Presse
Le scénario de BELLA est (...) parsemé de raccourcis, de trous béants, d’invraisemblances et d’enflures mélodramatiques. (...) Sentimentalisme surfait, clichés, interprétation bancale, rien n’y manque. Le menu est peut-être alléchant mais le plat principal se révèle pour le moins indigeste.
Rachel Haller - Le Devoir
De bout en bout, le réalisateur se contente (...) d'effleurer ses thèmes: la solidarité, les affres de la maternité, le choc des cultures (...). Quant à la forme, elle flirte elle aussi avec les poncifs. Le montage tachycardique y est pris pour du rythme et la symbolique des couleurs (...) est réduite à sa plus simple expression.
Manon Dumais - Voir
Outre sa fâcheuse tendance à croire que les larmes sont la seule façon d'exprimer la tristesse ou la souffrance, le réalisateur dévoile tant de pans de l'histoire à travers flash-back et flash-forward que l'on pourrait quitter à la mi-temps en sachant tout du récit.