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Basic Instinct 2

All. 2006. Drame policier de Michael Caton-Jones avec Sharon Stone, David Morrissey, Charlotte Rampling. Un psychiatre londonien chargé de l'évaluation psychologique d'une romancière américaine soupçonnée de meurtre se laisse entraîner par celle-ci dans un jeu de séduction. Suite artificielle du thriller de Paul Verhoeven. Intrigue invraisemblable aux retournements facétieux. Réalisation léchée et ostentatoire. Interprètes peu convaincants.

16 ans + (violence, érotisme)
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Basic Instinct 2 (Basic Instinct 2)

16 ans + (violence, érotisme) 16 ans + (violence, érotisme)

All. 2006. Drame policier de Michael Caton-Jones avec Sharon Stone, David Morrissey, Charlotte Rampling.

Un psychiatre londonien chargé de l'évaluation psychologique d'une romancière américaine soupçonnée de meurtre se laisse entraîner par celle-ci dans un jeu de séduction. Suite artificielle du thriller de Paul Verhoeven. Intrigue invraisemblable aux retournements facétieux. Réalisation léchée et ostentatoire. Interprètes peu convaincants.

À Londres, la romancière américaine Catherine Tramell est soupçonnée de négligence criminelle à la suite de la mort suspecte d'un sportif de renom dont elle était la maîtresse. Désireux d'en savoir davantage sur cette femme mystérieuse et manipulatrice, le commissaire chargé de l'enquête fait appel au psychiatre Michael Glass. Au terme de l'évaluation psychologique de la prévenue, celui-ci recommande qu'elle demeure incarcérée. Or, Catherine, qui a réussi à faire invalider le jugement du tribunal, recouvre sa liberté et entreprend une thérapie avec le psychiatre. Un jeu de séduction enivrant, que Glass croit contrôler, s'installe bientôt entre eux et amène le spécialiste à prendre des risques de plus en plus grands.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Plutôt qu'une réinvention du psycho-thriller qui a fait un malheur en 1992, BASIC INSTINCT 2 ressemble à un «copier-coller» du film original, avec, pour masquer la supercherie, transposition du décor (Londres à la place de San Francisco) et conversion du héros masculin (de détective à psy). Tout, dans cette entreprise racoleuse et vénale, paraît artificiel. À commencer par la femme fatale, campée par une Sharon Stone de marbre, que le scénario, succession facétieuse de chausse-trappes et de retournements, n'arrive pas à doter d'un vrai mystère. Impossible, dans ces conditions, de croire à l'ascendant que celle-ci exerce sur le psychiatre, au demeurant fort mal défendu par David Morrissey. À défaut de servir l'intrigue, d'une sottise rare, la mise en scène compétente et léchée de Michael Caton-Jones (SCANDAL) met en valeur le paysage urbain de Londres, et plus particulièrement la tour de verre phallique de Norman Foster, symbole forcé - et redondant, dans le film - de la masculinité en péril.

Texte : Martin Bilodeau

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