É.-U. 2006. Drame d'aventures de Mel Gibson avec Rudy Youngblood, Dalia Hernandez, Jonathan Brewer. Au XVIe siècle, les épreuves subies par un jeune chasseur maya capturé par des mercenaires sanguinaires. Production ambitieuse prenant la forme d'une essoufflante course à obstacles. Quelques invraisemblances notables. Images d'une violence inouïe. Réalisation maîtrisée. R. Youngblood charismatique. (sortie en salle: 8 décembre 2006)
Au XVIe siècle, les épreuves subies par un jeune chasseur maya capturé par des mercenaires sanguinaires. Production ambitieuse prenant la forme d'une essoufflante course à obstacles. Quelques invraisemblances notables. Images d'une violence inouïe. Réalisation maîtrisée. R. Youngblood charismatique. (sortie en salle: 8 décembre 2006)
Après BRAVEHEART et THE PASSION OF THE CHRIST, Mel Gibson poursuit son panégyrique des martyrs et des suppliciés dans APOCALYPTO, une oeuvre ambitieuse et maîtrisée, mais aussi d'une violence bestiale, acharnée et quasi fanatique. S'il se présente comme un instantané sur le déclin d'une civilisation, rien dans le scénario n'indique ce crépuscule. Le récit se décline comme une essoufflante course à obstacles dans laquelle le héros, campé par le charismatique Rudy Youngblood, ouvre le chemin. Cela dit, quelques invraisemblances dramatiques, dans la seconde partie, atténuent la portée de cette épopée sauvage sur le courage et la peur. La mise en scène gracieuse, calculée, semble vouloir refléter la grandeur de la civilisation maya. Dommage que Mel Gibson n'ait pas cru bon fournir de meilleurs exemples de cette grandeur et préféré mettre l'accent, avec une complaisance à peine voilée, sur les symptômes de sa décadence.
Texte : Martin Bilodeau
Michel Defoy - Voir
Odile Tremblay - Le Devoir
Danielle Desbiens - Échos Vedettes
John Hazelton - Screen Daily
Peter Travers - Rolling Stone
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter