Can. 2006. Drame psychologique de Bruce Sweeney avec Rebecca De Mornay, Jane McGregor, Matt Craven. Une Américaine obsédée par les armes à feu se rend à Vancouver dans l'espoir d'en ramener sa fille adolescente, qui la fuit. Récit superficiel sur la perte de contrôle. Scénario criblé d'invraisemblances, hésitant entre satire et réalisme. Mise en scène illustrative. Interprètes mal dirigés. (sortie en salle: 2 novembre 2007)
Une Américaine obsédée par les armes à feu se rend à Vancouver dans l'espoir d'en ramener sa fille adolescente, qui la fuit. Récit superficiel sur la perte de contrôle. Scénario criblé d'invraisemblances, hésitant entre satire et réalisme. Mise en scène illustrative. Interprètes mal dirigés. (sortie en salle: 2 novembre 2007)
À travers la chute en spirale d'une mère américaine, le Vancouvérois Bruce Sweeney (LAST WEDDING) aborde deux obsessions étasuniennes: la célébrité, que Celia rêvait de connaître à travers sa fille Jenna, et les armes à feu, qui lui apportent un semblant de contrôle. La démonstration est hélas pesante et surtout, peu crédible. La faute en revient d'abord au scénario, dont les nombreuses invraisemblances font pencher le film vers la satire alors que la mise en scène, platement illustrative, désamorce tout projet de lecture au second degré. La faiblesse de l'interprétation, en particulier celle de Rebecca De Mornay, franchement médiocre, confirment la tengente. Et puisque le film repose en entier sur les épaules de cette dernière, AMERICAN VENUS ne convainc jamais. Certes, le message au sujet du fossé socio-culturel qui sépare les États-Unis du Canada, illustré principalement à travers le rapport aux armes à feu, est entendu. Mais comme le reste du film, il demeure bêtement prosaïque.
Texte : Martin Bilodeau
Dylan Young et Melora Koepke - Hour
While watching De Mornay unravel on the mean streets of Vancouver is kind of fun, the story seems to meander a bit, and it's hard to understand why we should have anything invested in De Mornay's American goddess, of sorts.
Pierre Ranger - Ici
Il est difficile d'éprouver une réelle sympathie pour AMERICAN VENUS tant le film s’avère convenu, le personnage de la mère, caricatural. Rebecca De Mornay a beau se démener tant bien que mal, elle ne réussit jamais à faire oublier son éblouissante prestation dans LA MAIN QUI BERCE L'ENFANT.
Dennis Harvey - Variety
A committed perf by Rebecca De Mornay (…) isn't enough to ballast semi-serious, semi-satiric AMERICAN VENUS. Canadian production follows numerous U.S. portraits of similar monster-stage-motherdom (…). Forgettable, routinely mounted treatment of a superficially colorful premise marks this for broadcast sales.