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American Dreamz

É.-U. 2006. Comédie satirique de Paul Weitz avec Hugh Grant, Dennis Quaid, Mandy Moore. Juré invité à la finale d'un populaire concours télévisé, le président des États-Unis est menacé par un candidat arabe membre d'une cellule terroriste. Satire dispersée, trop facile et manquant de mordant. Réalisation techniquement au point mais peu inventive. Interprétation inégale.

Général
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American Dreamz (American Dreamz)

Général Général

É.-U. 2006. Comédie satirique de Paul Weitz avec Hugh Grant, Dennis Quaid, Mandy Moore.

Juré invité à la finale d'un populaire concours télévisé, le président des États-Unis est menacé par un candidat arabe membre d'une cellule terroriste. Satire dispersée, trop facile et manquant de mordant. Réalisation techniquement au point mais peu inventive. Interprétation inégale.

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Universal
Depuis sa réélection, le président Staton s'est mis à lire les journaux pour s'informer de l'état du monde, ce qui étonne et inquiète son influent chef de cabinet. Par ailleurs, ce dernier convainc le président, au plus bas dans les sondages, de participer en tant que juré à la grande finale d'«American Dreamz», une populaire émission de téléréalité qui crée en quelques semaines les futures idoles de la chanson. Cette année, le cynique animateur Martin Tweed a sélectionné des candidats aux profils très contrastés, dont un rappeur juif hassidique, un Arabe candide et une jeune fille du Midwest à l'ambition dévorante. Or, le concurrent arabe fait partie d'une cellule terroriste, et sa mission consiste justement à perpétrer un attentat-suicide contre le président.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'il semble concentrer ses forces en réunissant les vedettes de ses précédents succès - Dennis Quaid (IN GOOD COMPANY), Hugh Grant (ABOUT A BOY) et Chris Klein (AMERICAN PIE) -, Paul Weitz rate pourtant le coche avec AMERICAN DREAMZ. De fait, son ambitieuse satire de la culture populaire américaine et de la politique étrangère de George W. Bush apparaît facile, peu inspirante et dépourvue de mordant. La réalisation est certes techniquement au point, mais peu inventive. Il aurait fallu une approche plus frontale et délirante (cf. NETWORK ou M.A.S.H.) pour faire réagir un peuple qui vit des jours terriblement sombres. Dennis Quaid ne parvient pas vraiment à trouver le ton juste dans son incarnation du président abruti. En revanche, Hugh Grant prend un évident plaisir à rendre détestable son personnage d'animateur méprisant et imbu de lui-même.

Texte : Louis-Paul Rioux

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