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Absurdistan

All. 2006. Comédie sentimentale de Veit Helmer avec Maximillan Mauff, Kristyna Malérova, Nino Chkheidze. L'idylle de deux jeunes amoureux est compromise par une grève du sexe décrétée par les femmes de leur petit village. Fable naïve quasi muette. Ton fantaisiste au charme suranné. Humour physique approprié. Réalisation vivante. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 6 novembre 2009)

Général
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Absurdistan (Absurdistan)

Général Général

All. 2006. Comédie sentimentale de Veit Helmer avec Maximillan Mauff, Kristyna Malérova, Nino Chkheidze.

L'idylle de deux jeunes amoureux est compromise par une grève du sexe décrétée par les femmes de leur petit village. Fable naïve quasi muette. Ton fantaisiste au charme suranné. Humour physique approprié. Réalisation vivante. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 6 novembre 2009)

Aya et Temelko se connaissent depuis l'enfance. Pour leur entourage, il est évident que ces deux-là se marieront. Un sort qui du reste sourit aux principaux intéressés. Or voilà que dans leur petit hameau perdu dans quelque repli oublié de l'ex-URSS, l'eau vient à manquer. En amont, le pipeline usé et mal entretenu s'est rompu. Mais apparemment, seules les femmes mesurent la gravité et l'urgence de la situation. Excédées par l'immobilisme de leurs époux, elles se liguent et entament une grève du sexe. Rapidement, le village se divise en deux factions opposées. Conscient que son avenir avec Aya est peut-être compromis, Temelko tente de sauver à lui seul l'honneur des hommes de la bourgade.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Veit Helmer (TUVALU) propose avec ABSURDISTAN un film dont le ton fantaisiste particulier n'est pas sans rappeler certaines oeuvres de Jiri Menzel (MON CHER PETIT VILLAGE), voire d'Emir Kusturica (ARIZONA DREAM). Il se dégage de cette fable naïve un charme suranné certain, quoique modeste. Prenant le parti de raconter son histoire sans dialogue ou presque, le cinéaste mise sur un humour physique pas toujours subtil mais indéniablement en phase avec l'univers dépeint. Une réalisation vivante fait en outre bon usage d'un paysage montagneux et désertique baigné d'une chaude lumière. Laquelle fait un peu oublier le rythme inconstant de même que la ténuité de l'intrigue. L'interprétation est dans la note.

Texte : François Lévesque

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