Can. 2006. Documentaire de Serge Giguère . Trois hommes et deux femmes, âgés entre 72 et 94 ans, témoignent de leur joie de vivre et des passions qui les animent encore au soir de leur vie. Assemblage vivant de portraits empreints d'humanisme. Personnages aux propos colorés et d'une grande vivacité d'esprit. Réalisation sobre et intimiste. (sortie en salle: 26 janvier 2007)
Trois hommes et deux femmes, âgés entre 72 et 94 ans, témoignent de leur joie de vivre et des passions qui les animent encore au soir de leur vie. Assemblage vivant de portraits empreints d'humanisme. Personnages aux propos colorés et d'une grande vivacité d'esprit. Réalisation sobre et intimiste. (sortie en salle: 26 janvier 2007)
Bruno Lapointe - Le Journal de Montréal
Serge Giguère se contente de laisser ses participants prendre tout le terrain. Il les laisse s'exprimer à leur gré, sans jamais les guider ou les interrompre. Et ce qu'il en ressort est un portrait saisissant du troisième âge, lucide et serein. La complicité entre le réalisateur et ses sujets est évidente et primordiale pour le succès de ce documentaire. Ils se livrent à la caméra, et le spectateur ne peut faire autrement que boire leurs paroles, pendu à leurs lèvres.
Anabelle Nicoud - La Presse
Loin de travestir la réalité du vieillissement (la fatigue, la maladie, la mort qui frappe ça et là), Serge Giguère montre des hommes, des femmes, témoins d'autres temps, d'autres moeurs, témoins aussi d'un monde en train de disparaître. L'un des plus beaux moments du film est certainement celui où Reine Décarie, la religieuse âgée de 91 ans, se voit contrainte, avec les autres soeurs, de quitter le couvent dans lequel elle a passé la majorité de sa vie pour de nouveaux appartements, modernes, froids, et tellement déprimants. Ce documentaire ne propose pas de façon idéale de vieillir ou de vivre sa vieillesse. Mais ces fragments de vie qu'il donne à voir témoignent d'un regard sensible, respectueux, et humain.
Manon Toupin - La Nouvelle
Jérôme Delgado - Voir
Sans rien renverser (...), À FORCE DE RÊVES brise néanmoins certaines conventions. Il brouille les histoires, se libère des sous-titres pouvant identifier gens et lieux. À quoi bon? Que l'on se trouve dans un village ou dans un couvent québécois, la vieillesse, elle, reste universelle. Les images et l'intelligence du scénario parlent davantage. Le petit orchestre que l'on voit régulièrement pratiquer dans un gymnase ne fait pas qu'imposer rythme et couleurs, il montre le troisième âge comme une collectivité vivante et soudée, où chacun a un rôle. Il y a des scènes magnifiques, simples et expressives. (...) Sans violons ni sentimentalisme, le film se construit tout de même de manière à ce que le ton monte, la mort, ou la fin du confort, étant inévitable. Mais le sourire, la passion, eux, demeurent.