16 Rues (16 Blocks)

Name: 16 Rues
Director: Richard Donner
Genre: Drame policier
Duration: 102 min.

É.-U. 2006. Drame policier de Richard Donner avec Bruce Willis, Mos Def, David Morse. Alors qu'il escorte à pied un criminel jusqu'au palais de justice, un détective désabusé affronte des collègues désireux d'éliminer son prisonnier. Polar aux lignes classiques. Intrigue superficielle et convenue, comportant moult invraisemblances. Réalisation nerveuse et assurée. Interprètes de talent.

16 Rues (16 Blocks)

13 ans + (violence)

É.-U. 2006. Drame policier de Richard Donner avec Bruce Willis, Mos Def, David Morse.

Alors qu'il escorte à pied un criminel jusqu'au palais de justice, un détective désabusé affronte des collègues désireux d'éliminer son prisonnier. Polar aux lignes classiques. Intrigue superficielle et convenue, comportant moult invraisemblances. Réalisation nerveuse et assurée. Interprètes de talent.

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Genre :

Drame policier

Année :

2006

Durée :

102 min.

Réalisation :

Richard Donner

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Warner Bros.

Interprètes :

Bruce Willis
Mos Def
David Morse
Jenna Stern
Casey Sander
Cylk Cozart

Jack Mosley, détective vieillissant, désabusé, cynique et porté sur la bouteille, est chargé d'escorter à pied le petit criminel Eddie Bunker au palais de justice situé à seize pâtés de maison du poste de police. Lorsque, sur leur parcours, deux hommes essaient de tuer le prisonnier, ce qui s'annonçait comme une manoeuvre routinière dans les rues de Manhattan revêt des allures de chasse à l'homme. Le partenaire de longue date de Jack, ainsi que d'autres collègues détectives, cherchent en effet à éliminer Eddie, qui s'apprête à révéler à la cour leurs agissements meurtriers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quelques pâtés de maison supplémentaires auraient peut-être permis d'étoffer l'intrigue de ce polar traditionnel mais superficiel, digne, au mieux, d'une bonne télésérie des années 1970 ou 1980. Pour compenser la minceur du sujet et des personnages, Richard Donner (LETHAL WEAPON) a déployé tout un arsenal de moyens: mise en scène nerveuse privilégiant la caméra à l'épaule; grand déploiement de figurants; progression constante des héros dans le labyrinthe urbain; escale inattendue dans un autobus assiégé digne du GAUNTLET de Clint Eastwood; et pour finir, un retournement surprenant. Hélas, en dépit du savoir-faire du cinéaste, les acteurs de talent qu'il dirige n'arrivent pas à transcender la futilité du matériau de base. Pas plus que les spectateurs, même les plus crédules, n'arriveront à croire aux affrontements invraisemblables qui parsèment l'intrigue.

Texte : André Caron

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