É.-U. 2005. Drame d'espionnage de Lee Tamahori avec Ice Cube, Samuel L. Jackson, Willem Dafoe. Un agent secret de choc a pour mission de déjouer un coup d'État meurtrier à la Maison Blanche. Récit simpliste et complètement invraisemblable. Dialogues banals. Mise en scène musclée et parfois spectaculaire. Aucun temps mort. Interprétation routinière.
Un agent secret de choc a pour mission de déjouer un coup d'État meurtrier à la Maison Blanche. Récit simpliste et complètement invraisemblable. Dialogues banals. Mise en scène musclée et parfois spectaculaire. Aucun temps mort. Interprétation routinière.
Le premier xXx se présentait comme une alternative aux formules parfois surannées des films de James Bond, ajoutant une note de jeunesse et de délinquance aux habituelles intrigues d'espionnage international. Or, pour ce deuxième épisode de xXx, on a justement fait appel à Lee Tamahori, le réalisateur du dernier James Bond DIE ANOTHER DAY, neutralisant en quelque sorte la rivalité entre les deux franchises. Quoi qu'il en soit, le cinéaste néo-zélandais s'y entend pour enfiler sans temps mort les scènes d'action, même si elles ne se révèlent pas aussi excitantes que souhaité, sombrant trop souvent dans l'invraisemblance et l'abus d'effets pyrotechniques convenus. D'autre part, les sports extrêmes qui faisaient l'originalité du premier opus sont ici remplacés par des péripéties plus classiques, à base de fusillades et de poursuites en véhicules motorisés de tout acabit, qui s'avèrent néanmoins spectaculaires à l'occasion. Pour le reste, l'intrigue apparaît simpliste, pour ne pas dire risible, surtout en ce qui a trait aux données politiques, qui relèvent de la science-fiction dans le contexte actuel. Et de manière générale, les dialogues sont d'une désolante banalité. Livrant une performance routinière, voire parfois trop crispée, Ice Cube ne parvient franchement pas à faire oublier le désinvolte Vin Diesel.
Texte : Louis-Paul Rioux