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Pas de pitié pour les caves

Fr. 1955. Drame sentimental de Henry Lepage avec Michel Ardan, Colette Ripert, Jacques Dynam. Sincèrement épris d'une jeune chanteuse honnête, un petit truand de Montmartre décide de quitter le milieu. Adaptation poussive du roman de Gaston Montho. Intrigue classique du mauvais garçon repentant. Portrait folklorique de la petite pègre parisienne. Dialogue fleuri à l'extrême. Réalisation paresseuse. Minaudage agaçant de C. Ripert.

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Pas de pitié pour les caves (Pas de pitié pour les caves)

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Fr. 1955. Drame sentimental de Henry Lepage avec Michel Ardan, Colette Ripert, Jacques Dynam.

Sincèrement épris d'une jeune chanteuse honnête, un petit truand de Montmartre décide de quitter le milieu. Adaptation poussive du roman de Gaston Montho. Intrigue classique du mauvais garçon repentant. Portrait folklorique de la petite pègre parisienne. Dialogue fleuri à l'extrême. Réalisation paresseuse. Minaudage agaçant de C. Ripert.

À Montmartre, le proxénète Charly mène une petite existence tranquille entre Jessy, sa "régulière", et Jo, son indéfectible ami. Un soir, il fait la connaissance de Laurence, une jolie chanteuse qui se produit dans un cabaret. Sincèrement épris de la jeune femme honnête, le truand décide de quitter le milieu pour refaire sa vie avec elle. Mais le retour d'Amérique de Fernand, un autre caïd, menace de faire échouer ses projets de reconversion. Sans oublier Jessy qui n'entend pas laisser filer son homme avec une autre...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adaptée du roman de Gaston Montho, cette intrigue classique du mauvais garçon repentant qui se heurte à la loi du Milieu s'avère assez poussive. Le portrait de la petite pègre parisienne dessiné par Henry Lepage est folklorique à l'excès, tout comme les dialogues par trop fleuris. À aucun moment, les auteurs ne portent d'ailleurs un regard un temps soit peu critique sur les activités illégales et la moralité douteuse des protagonistes. La réalisation est paresseuse, comme en témoignent les scènes tournées dans le cabaret où les mêmes clients/figurants reviennent tous les soirs avec les mêmes habits. Si Robert Berri en caïd arriviste est convaincant, la minauderie agaçante de Colette Ripert tape vite sur les nerfs.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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