Go to main content
4

Tournesol (Xiang ri kui)

Chin. 2005. Chronique de Zhang Yang avec Sun Haiying, Joan Chen, Gao Ge. Les tribulations d'une famille chinoise, du milieu des années 1970 jusqu'au début du nouveau siècle. Fresque intimiste, en partie autobiographique, sur le thème des rapports père-fils. Toile de fond historique évoquée de façon un peu trop abstraite. Mise en scène sobre. Interprétation touchante de Sun Haying. (sortie en salle: 24 août 2007)

Général
4

Tournesol (Xiang ri kui)

Général Général

Chin. 2005. Chronique de Zhang Yang avec Sun Haiying, Joan Chen, Gao Ge.

Les tribulations d'une famille chinoise, du milieu des années 1970 jusqu'au début du nouveau siècle. Fresque intimiste, en partie autobiographique, sur le thème des rapports père-fils. Toile de fond historique évoquée de façon un peu trop abstraite. Mise en scène sobre. Interprétation touchante de Sun Haying. (sortie en salle: 24 août 2007)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Beijing, 1976. Après six années passées dans un camp de travail, Zhang Gengnian retrouve les siens. Or, le contact avec son fils de neuf ans, Xiangyang, s'avère particulièrement difficile. Ce dernier, qui a grandi dans une relative insouciance auprès de sa mère, n'apprécie guère qu'un «inconnu» lui dicte ses quatre volontés. Encore moins qu'il lui impose ses rêves d'artiste en le forçant à pratiquer le dessin. Presque 20 ans s'écoulent. Les relations entre père et fils n'ont guère progressé. Xiangyang, qui rêve de quitter la maison pour aller découvrir le monde, y renonce devant le refus catégorique de son père. Quelques années plus tard, Xiangyang est marié. Ses parents lui demandent de leur donner un descendant. Cette requête devient aussitôt la source d'un nouvel affrontement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans cette fresque intimiste évoquant les événements qui ont marqué la Chine depuis la mort de Mao, en 1976, Zhang Yang a faufilé quelques éléments autobiographiques. Cela dit, le thème des rapports père-fils, au coeur des petits drames qui se jouent ici, est éminemment universel. Développant son récit en suivant la flèche du temps, le cinéaste met l'accent sur trois années en particulier, chacune éclairant l'époque de façon à la fois précise et abstraite, le contexte sociopolitique demeurant en toile de fond. De fait, un traitement plus explicite de l'Histoire aurait permis de mieux en saisir la pleine mesure. Quoi qu'il en soit, la réalisation, d'une belle sobriété, s'attarde à capter le mouvement intérieur des personnages. Au sein d'une distribution solide, le chevronné Sun Haiying compose un patriarche riche en nuances.

Texte : Michel Defoy

Revue de presse

La Chine en accéléré

SUNFLOWER offre un intéressant survol des soubresauts qu'a connus la Chine rouge, entre le milieu des années 70 et le début du nouveau millénaire. Assez convenu au plan cinématographique, desservi par un scénario pas toujours très subtil, il n'est pas sans qualités.

Tournesol Zhang Yang

Au nom du père

Dans SUNFLOWER, Zhang Yang n’arrive pas à répéter l’équilibre entre chronique quotidienne et acte de mémoire, entre pure anecdote et fresque humaine, équilibre atteint dans SHOWER, son précédent opus. Son récit s’enlise jusqu’à l’ennui. (...) La déception est d’autant plus grande que la mise en scène ne réserve aucun des moments de grâce propres à un certain cinéma asiatique. Pas de fausse note (...), mais pas d’élan non plus.

Tournesol Zhang Yang

Les Tribulations de Chinois en Chine

Tenté par les sirènes du mélo, le cinéaste tient assez bien la bride à ses émotions. Si certaines scènes sont un peu appuyées, il reste que le dénouement, touchant, est livré avec une sobriété honorable. Une petite phrase interprétée au piano fournit un soulignement nécessaire.

Tournesol Zhang Yang

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3