Chin. 2005. Chronique de Zhang Yang avec Sun Haiying, Joan Chen, Gao Ge. Les tribulations d'une famille chinoise, du milieu des années 1970 jusqu'au début du nouveau siècle. Fresque intimiste, en partie autobiographique, sur le thème des rapports père-fils. Toile de fond historique évoquée de façon un peu trop abstraite. Mise en scène sobre. Interprétation touchante de Sun Haying. (sortie en salle: 24 août 2007)
Les tribulations d'une famille chinoise, du milieu des années 1970 jusqu'au début du nouveau siècle. Fresque intimiste, en partie autobiographique, sur le thème des rapports père-fils. Toile de fond historique évoquée de façon un peu trop abstraite. Mise en scène sobre. Interprétation touchante de Sun Haying. (sortie en salle: 24 août 2007)
Dans cette fresque intimiste évoquant les événements qui ont marqué la Chine depuis la mort de Mao, en 1976, Zhang Yang a faufilé quelques éléments autobiographiques. Cela dit, le thème des rapports père-fils, au coeur des petits drames qui se jouent ici, est éminemment universel. Développant son récit en suivant la flèche du temps, le cinéaste met l'accent sur trois années en particulier, chacune éclairant l'époque de façon à la fois précise et abstraite, le contexte sociopolitique demeurant en toile de fond. De fait, un traitement plus explicite de l'Histoire aurait permis de mieux en saisir la pleine mesure. Quoi qu'il en soit, la réalisation, d'une belle sobriété, s'attarde à capter le mouvement intérieur des personnages. Au sein d'une distribution solide, le chevronné Sun Haiying compose un patriarche riche en nuances.
Texte : Michel Defoy
Odile Tremblay - Le Devoir
SUNFLOWER offre un intéressant survol des soubresauts qu'a connus la Chine rouge, entre le milieu des années 70 et le début du nouveau millénaire. Assez convenu au plan cinématographique, desservi par un scénario pas toujours très subtil, il n'est pas sans qualités.
Rachel Haller - Ici
Dans SUNFLOWER, Zhang Yang n’arrive pas à répéter l’équilibre entre chronique quotidienne et acte de mémoire, entre pure anecdote et fresque humaine, équilibre atteint dans SHOWER, son précédent opus. Son récit s’enlise jusqu’à l’ennui. (...) La déception est d’autant plus grande que la mise en scène ne réserve aucun des moments de grâce propres à un certain cinéma asiatique. Pas de fausse note (...), mais pas d’élan non plus.
Michel Defoy - Voir
Tenté par les sirènes du mélo, le cinéaste tient assez bien la bride à ses émotions. Si certaines scènes sont un peu appuyées, il reste que le dénouement, touchant, est livré avec une sobriété honorable. Une petite phrase interprétée au piano fournit un soulignement nécessaire.