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Tideland

Can. 2005. Drame fantastique de Terry Gilliam avec Jodelle Ferland, Brendan Fletcher, Janet McTeer. À la mort de ses parents junkies, une fillette à l'imagination débordante se retrouve seule dans la maison de sa défunte grand-mère au milieu des Prairies. Adaptation laborieuse et parsemée de longueurs du roman de Mitch Cullin. Recherche quasi constante d'effets bizarres. Réalisation flamboyante réservant quelques images fortes. Performance impressionnante de la petite J. Ferland. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

13 ans +
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Tideland (Tideland)

13 ans + 13 ans +

Can. 2005. Drame fantastique de Terry Gilliam avec Jodelle Ferland, Brendan Fletcher, Janet McTeer.

À la mort de ses parents junkies, une fillette à l'imagination débordante se retrouve seule dans la maison de sa défunte grand-mère au milieu des Prairies. Adaptation laborieuse et parsemée de longueurs du roman de Mitch Cullin. Recherche quasi constante d'effets bizarres. Réalisation flamboyante réservant quelques images fortes. Performance impressionnante de la petite J. Ferland. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

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Lorsque sa mère junkie meurt d'une overdose, la petite Jeliza-Rose et son père Noah, ex-rocker héroïnomane, partent s'installer dans la maison de la défunte mère de ce dernier, située au milieu d'un champ de blé dans les Prairies. Peu après leur arrivée dans la demeure à l'abandon, Noah meurt à son tour d'une overdose, ce que Jeliza-Rose ne semble pas réaliser pleinement. En effet, l'enfant à l'imagination débordante, en dialogue constant avec les têtes de ses poupées, maquille le cadavre en décomposition et l'affuble d'une perruque ayant appartenu à sa grand-mère. Parallèlement, elle fait la rencontre d'une inquiétante voisine fascinée par la taxidermie. Cette dernière vit avec son frère simple d'esprit, obsédé par le requin géant qui hante la voie ferrée, et qu'il espère détruire un jour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 2005, las d'attendre la sortie sans cesse reportée de son ambitieux THE BROTHERS GRIMM, Terry Gilliam est parti au Canada réaliser de façon indépendante cette adaptation du roman de Mitch Cullen. Hélas, le résultat a peu de chances de combler les fans de l'auteur de BRAZIL. Laborieux, trop long et au rythme peu engageant, le film ne captive guère, malgré une recherche quasi constante d'effets bizarres, insolites ou morbides. Placée sous le signe d'«Alice au pays des merveilles», cette incursion dans l'imaginaire d'une enfant fuyant une réalité trop sordide réserve néanmoins quelques images fortes, la mise en scène de Gilliam étant une fois de plus flamboyante à souhait. Sauf que dans ce cas-ci, l'art du cinéaste est au service d'une mécanique qui tourne à vide. Entourée de partenaires adultes au jeu parfois outré, Jodelle Ferland livre une performance impressionnante. Avec une étonnante maturité et une rare autorité, elle porte le film sur ses petites épaules.

Texte : Louis-Paul Rioux

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