Can. 2005. Comédie dramatique de Larry Kent avec Jillian Fargey, Scott Hylands, Patricia Dahlquist. À l'occasion d'une réunion familiale, la fille d'un éminent physicien entreprend de tuer son oncle, qui l'a agressée sexuellement lorsqu'elle était enfant. Comédie noire vainement provocatrice et rarement amusante. Réalisation approximative, au budget très modeste. Interprétation acceptable.
À l'occasion d'une réunion familiale, la fille d'un éminent physicien entreprend de tuer son oncle, qui l'a agressée sexuellement lorsqu'elle était enfant. Comédie noire vainement provocatrice et rarement amusante. Réalisation approximative, au budget très modeste. Interprétation acceptable.
Pionnier du cinéma indépendant canadien, avec à son actif des oeuvres baignant dans l'anticonformisme comme BITTER ASH (1963) et HIGH (1967), Larry Kent n'avait pas réalisé de long métrage depuis MOTHERS AND DAUGHTERS en 1992. Pour son retour, il persévère dans la veine indépendante fauchée, cette fois avec une comédie noire qui cherche à provoquer le spectateur en abordant des sujets éminemment délicats - pédophilie, inceste, meurtre - sur un ton léger, voire burlesque. Malheureusement, THE HAMSTER CAGE ne parvient ni à choquer, ni à amuser, ni à susciter la réflexion. Il faut dire que ces thèmes ont été traités de façon plus convaincante et moins superficielle dans beaucoup d'autres films, dont ceux d'Atom Egoyan, pour ne nommer qu'un compatriote de Kent. Tourné en vidéo dans un décor unique, l'ensemble possède une facture visuelle peu attrayante et certaines prises de vue frôlent l'amateurisme. En revanche, l'interprétation est acceptable, les acteurs ayant eu la bonne idée de ne pas se prendre trop au sérieux.
Texte : Louis-Paul Rioux