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The Gospel

É.-U. 2005. Drame musical de Rob Hardy avec Boris Kodjoe, Clifton Powell, Idris Elba. Un chanteur populaire revient auprès de son père malade, un pasteur baptiste dont l'église éprouve de sérieuses difficultés financières. Récit moralisateur, prévisible et farci de clichés. Réalisation assez vivante. Trame musicale riche et accrocheuse. Interprétation inégale.

Général
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The Gospel (The Gospel)

Général Général

É.-U. 2005. Drame musical de Rob Hardy avec Boris Kodjoe, Clifton Powell, Idris Elba.

Un chanteur populaire revient auprès de son père malade, un pasteur baptiste dont l'église éprouve de sérieuses difficultés financières. Récit moralisateur, prévisible et farci de clichés. Réalisation assez vivante. Trame musicale riche et accrocheuse. Interprétation inégale.

Genre :
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Réalisation :
Apprenant que son père, un pasteur baptiste, est gravement malade et que son église éprouve de graves difficultés financières, David revient à Atlanta. Quinze ans ont passé depuis que le jeune homme a renié sa foi et entrepris une carrière de chanteur r&b aujourd'hui couronnée de succès. En voulant organiser un concert bénéfice au profit de l'église, David se heurte à l'opposition de Frank, un ami d'enfance désigné pour succéder à son père. Craignant que Frank ne mette en pratique ses menaces de réformes, et désireux de prolonger sa liaison avec une soliste du choeur gospel de l'église, David décide de prolonger son séjour, au grand dam de son agent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Nul ne doute de l'importance des églises aux États-Unis, et plus particulièrement de celles fréquentées par les membres de la communauté afro-américaine. THE GOSPEL en dresse un portrait vaguement critique, mais avant tout édifiant. De fait, cette adaptation contemporaine de la parabole du fils prodigue prend des allures d'info-publicité hautement moralisatrice. Ceux qui se sentiront étrangers au message de ce film, qui ne nous épargne aucun cliché pour illustrer les bienfaits de la foi chrétienne, se rabattront sur la trame musicale, riche collection d'hymnes gospels et r&b. L'utilisation du choeur de l'église s'avère efficace, bien que le montage frénétique des scènes de chant perturbe le plaisir de l'écoute. Les talents dramatiques des interprètes ne sont malheureusement pas au même niveau que leurs talents vocaux; Boris Kodjoe, par exemple, est peu crédible en brebis égarée renouant avec les valeurs d'autrefois.

Texte : André Lavoie

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