É.-U. 2005. Drame d'horreur de Rob Zombie avec Sid Haig, Bill Moseley, Sheri Moon Zombie. En 1977, au Texas, un shérif cherche à exercer une vengeance personnelle contre une famille de meurtriers sadiques en fuite. Exercice de style plutôt vide et gratuit, inspiré des classiques de l'horreur «trash» des années 1970. Touches d'humour noir cruel. Effets de violence appuyés. Réalisation maîtrisée. Interprétation outrancière.
En 1977, au Texas, un shérif cherche à exercer une vengeance personnelle contre une famille de meurtriers sadiques en fuite. Exercice de style plutôt vide et gratuit, inspiré des classiques de l'horreur «trash» des années 1970. Touches d'humour noir cruel. Effets de violence appuyés. Réalisation maîtrisée. Interprétation outrancière.
Pour donner suite à son film-culte HOUSE OF 1000 CORPSES, Rob Zombie a imaginé de nouvelles aventures sanguinolentes à la famille de meurtriers sadiques qui hantait son premier opus. Le cinéaste s'inspire encore largement des classiques du cinéma d'horreur «trash» des années 1970, en particulier ceux de Tobe Hooper et Wes Craven, avec en prime des clins d'oeil au cinéma de Russ Meyer, John Waters, Sam Peckinpah, Roger Corman et bien d'autres encore. Pour l'originalité, on repassera; THE DEVIL'S REJECTS est un véritable compendium de références. Mais il faut admettre que Zombie a fort bien digéré toutes ces influences pour les restituer dans une oeuvre maîtrisée sur le plan technique et esthétique. Bref, il s'agit d'un pastiche habile mitonné par un authentique connaisseur du genre. Les amateurs devraient donc y trouver leur compte, surtout que le film ne lésine pas sur les effets de violence grotesque et l'humour noir. Néanmoins, les fans d'horreur à la recherche de quelque chose de vraiment neuf risquent de ressentir une certaine lassitude devant cet exercice de style plutôt vide. Les interprètes jouent dans la note voulue, c'est-à-dire avec outrance.
Texte : Martin Girard