All. 2005. Drame historique de Marc Rothemund avec Julia Jentsch, Alexander Held, Fabian Hinrichs. En 1943, une étudiante allemande, membre d'une association clandestine opposée à Hitler, est capturée puis exécutée au terme d'un procès-éclair. Scénario bien construit, aux dialogues abondants. Réalisation effacée et académique. J. Jentsch vibrante et sobre.
En 1943, une étudiante allemande, membre d'une association clandestine opposée à Hitler, est capturée puis exécutée au terme d'un procès-éclair. Scénario bien construit, aux dialogues abondants. Réalisation effacée et académique. J. Jentsch vibrante et sobre.
Révélés au public en 1990, les compte-rendus des interrogatoires de Sophie Scholl par la Gestapo, ainsi que les minutes de son procès, ont permis de jeter un éclairage intime sur le destin singulier de cette martyre de l'histoire. 80% des dialogues du scénario, par ailleurs bien fignolé, ont été puisés dans cette littérature abondante, qui documente les six derniers jours de la militante. On comprend que, devant la puissance d'un tel matériau, Marc Rothemund se soit docilement mis au service du verbe en signant une mise en scène effacée, un brin académique. Paradoxalement, les plus beaux instants de son film sont ceux, muets, où la vibrante Julia Jentsch, en héroïne à la fois résolue et inconsciente, se réfugie en elle-même. En comparaison, certains personnages secondaires manquent de finesse. C'est surtout le cas de celui de l'officier SS, dont les paupières tombantes signalent un dédain hautain, et de celui du juge, fiévreux et grand-guignolesque apôtre d'Hitler.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Jason Plante, Gatineau
Il faut bien comprendre le contexte, meme du criminal hitler, afin de bien savourer le film, aux couleurs national-socialistes, dans ce huis-clos qui mene a bien deux excellents acteurs/trices expressifs, dans une histoire froide de peine de mort dans l'Allemagne nazie. Le scenario inspire de faits historiques est comme une douche froide qui nous fait realiser que l'on est bien dans un systeme capitaliste.
J'attribue à ce film la Cote